Dans la messe traditionnelle il y a "second" Confiteor seulement si au moins un fidèle désire communier. Les manuels du servant de messe préviennent le servant de regarder pour voir s'il y en a, afin de déterminer s'il faut réciter le Confiteor, ainsi signalant au prêtre qu'il y a un ou des fidèles à communier. Remarquons qu'avant le début de l'aggiornamento (et encore en certains endroits) les fidèles désirant communier se rendaient à la table sainte en entendant la cloche qui sonne au "Domine non sum dignus" du célébrant (et bien sûr pas au "Domine non sum dignus" du peuple comme le font - horresco referens - certains Belges), où l'on doit être à genoux, puisque le Saint-Sacrement est présenté au peuple.
Certes il pouvait y avoir quelques rares confusions - les dames scrupuleuses qui avancent vers la table sainte et puis reculent pour des motifs généralement absurdes ne sont pas un phénomène inconnu - mais comme dans le cas que vous mentionnez, il n'y a pas de dérangement sérieux.
Mais dans la liturgie de 1962 le second Confiteor est non seulement passé sous silence mais expressément exclu. Ceux qui l'insèrent agissent donc non seulement præter rubricas mais contra rubricas. S'ils disent un "second" Confiteor sans qu'un communiant se présente leur infraction n'est pas plus grave, mais c'est une nouveauté.
Pour ce qui est de la participation à vive voix des fidèles à ce "second" Confiteor, j'en ai peu d'expérience. Dieu merci je n'ai jamais connu la messe dialoguée si ce n'est très ponctuellement. Même les rubriques de 1962 ne l'imposent pas. Mais si les fidèles prennent l'habitude de prononcer des parties de la liturgie à haute voix dans l'Église, il faut bien sûr prévoir qu'ils le feront parfois mal à propos.
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