Le mot prosélytisme a un sens négatif, et cela ne date pas d'hier ; c'est un mot que le magistère n'emploie lui-même que dans un sens négatif. Voir ci-dessous par exemple des paroles de Benoit XVI. Ce passage expose bien ce que signifie le mot, et pourquoi le prosélytisme est donc rejeté par l'Eglise.
Je crains qu'ici aussi il ne s'agisse que d'un procès a-priori que l'on est prêt à faire à toute parole du pape François, sans souci d'objectivité. Méfions-nous de ne pas avoir envers ce pape l'attitude des pharisiens qui cherchaient en toutes choses à piéger Jésus, et à le condamner.

Discours aux Évêques d'Asie Centrale en visite "ad limina apostolorum" (2 octobre 2008)
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/speeches/2008/october/documents/hf_ben-xvi_spe_20081002_ad-limina-asia-centr_fr.html
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"Il me semble ensuite utile de réaffirmer que l'Eglise n'impose pas, mais propose librement la foi catholique, tout en sachant que la conversion est le fruit mystérieux de l'action de l'Esprit Saint. Le foi est don et œuvre de Dieu. C'est précisément pour cette raison qu'est interdite toute forme de prosélytisme qui force ou amène et attire quelqu'un à travers des pratiques indiscrètes à embrasser la foi (cf. Ad gentes, n. 13). Une personne peut s'ouvrir à la foi avec une réflexion mûre et responsable et doit pouvoir réaliser librement cette inspiration intime. Cela est au bénéfice non seulement de l'individu, mais de la société tout entière, car l'observance fidèle des préceptes divins aide à construire une coexistence plus juste et solidaire."

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