C'est d'abord l'obéissance que nous devons à notre nouveau pape François.
Nous lui devons l'obéissance parce qu'il est le pape (1), successeur de Pierre et vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la terre. Aucune autorité n'est plus élevée et plus glorieuse que la sienne ici-bas. Et nous ne pensons nullement que l'extrême gravité de la situation où se trouve l'Église nous exempte de notre devoir d'obéissance envers lui.
Cependant, il est vrai qu'il a souvent été fait mention, depuis le début de la crise dans l'Église, du grave dilemme qui existait entre la foi et l'obéissance. Pour garder la foi, il a été dit qu'il était nécessaire de « désobéir » apparemment lorsque les hommes d'Église enseignaient des nouveautés en contradiction avec la foi de toujours.
Nous ne devons pas être dupes de ces mots et comprendre en profondeur pourquoi cette désobéissance n'en est pas une en réalité. Certes, nous admettons qu'elle en présente les apparences. Mais si l'on veut justement ne pas en rester aux apparences et aller au fond des choses, il est aisé de montrer que ce sont les prêtres et les fidèles de la Fraternité Saint-Pie-X, dans leur esprit de résistance aux erreurs opposées à la foi, qui sont les véritables obéissants.
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