Qu'il y ait eu un concile des médias, c'est à n'en pas douter. Le fait que l'abbé Ratzinger ne l'ait pas anticipé relève d'un manque de clairvoyance assez dramatique, qu'ont partagé le plupart des Pères conciliaires. Alors même qu'ils pensaient comprendre le monde moderne et s'y adapter, celui-ci détruisait leur oeuvre. Quelle ironie !
Mais cela n'explique aucunement la crise post-conciliaire. Parce que le Concile a été appliqué par ceux qui l'ont fait. Si votre interprétation était juste, le concile des médias aurait dû avoir une influence... dans les médias, et dans certains paroisses isolées. Il a constitué la norme universelle (imposition du français, traductions dramatiques, fin du grégorien, etc.). C'est donc qu'il y a une porosité frappante entre le concile des médias et le concile des évêques. Le concile des médias est avant tout une interprétation qui a un temps triomphé parmi les évêques eux-mêmes (herméneutique de la rupture) et qui continue à faire des ravages aujourd'hui.
Quant à la liturgie, il ne semble pas totalement irrationnel de penser qu'un rit vague, peu précis, en rupture flagrante avec des éléments fondamentaux du rit romain sur bien des poins (cf. le Bref examen critique), puisse faciliter grandement les abus. Encore une fois : on juge l'arbre à ses fruits ! Le nier ressemble beaucoup à de l'idéologie.
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