C'est bien la Prière mais je crois me souvenir que l'Eglise elle-même considère comme une hérésie le fait de confiner l'action légitime au sein de la Cité au stade de la prière.

Jeanne d'Arc faisait prier, confesser et communier. Mais elle n'en restait pas là. Elle a bel et bien demandé qu'on se saisisse de son épée et qu'on aille combattre !

Solidarnosc demandait qu'on prie mais Solidarnosc immobilisa les chantiers navals du pays immobilisant l'activité économique du pays.

Les exemples sont nombreux. Je comprend l'abbé de Tanouarn dans son raisonnement sur le Metablog. Néanmoins je rejoins l'avis d'un commentateur sur son blog. La loi sera soumis au vote d'ici 15 jours. Il me semble donc que nous manquons de temps pour "discutailler". Le principe du référendum a donc l'intérêt d'exercer une pression par la quantité de signataires . En soi, ce n'est pas mal comme type pacifique d'action.
Maintenant, je remarque que l'abbé de Tanouarn consacre un paragraphe entier à la démocratie et au totalitarisme alors qu'il veut parler de l'action à envisager concernant le mariage homo :

Une démocratie est forcément limitée. On peut mettre aux voix la désignation des gouvernants, personne ne le conteste. Mais une démocratie devient totalitaire (c'est le terme employé par le pape dès 1991 dans Centesimus annus, puis en 1993 dans Veritatis splendor, enfin en 1995 dans Evangelium vitae) si elle ne reconnaît pas les limites de son pouvoir, si elle n'est plus capable de s'effacer non seulement devant la loi naturelle, non seulement devant les exigences du respect de la vie, mais devant les institutions qui médiatisent la vie des hommes. Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique, a publié récemment une étude très intéressante à ce sujet dans un volume d'universités d'été tout récemment paru. Titre : La démocratie peut-elle devenir totalitaire ? Cette éventualité n'est pas seulement une abstraction que l'on agiterait comme un épouvantail. Le totalitarisme mou, le totalitarisme soft est le fait de toute démocratie sans autre règle que le règne de l'individu. Le caprice populaire est alors la règle ultime du bien et du mal.

En soi, c'est intéressant à relever. Cela signifie que Mr l'abbé fait le même constat que nous tous : une loi inique est imposée au grand nombre contre son avis.

Question : que doit faire (action) ce grand nombre pour éviter que le totalitarisme rampant s'instaure en France ?

Ma question est beaucoup plus direct mais on y est, non ? Bien sûr le référendum n'est pas une panacée puisque la question posée peut-être piégée. Mais si les hommes d'Eglise ont des idées très rapidement et sont capables de faire bouger les choses en plus de la prière qui demeure très important pour guider toute action sous le regard de Dieu.....

     

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