Votre constat est lucide, je crois.
Ceci dit, comment passez-vous de ce constat purement factuel, à cette conclusion :
En tout état de cause, je n'envisage plus désormais aucune relation avec les messes réformées ni avec le système conciliaire.
Les décisions qui seront prises par le "magistère" ordinaire seront pour moi nulles et non avenues.
- Avec les messes réformées : cela veut dire que vous refuseriez de vous y rendre, en l'absence totale d'autre messe ? Ce qui est la position de la FSSPX (dont vous êtes peut-être proche).
- Qu'entendez-vous par système concilaire ? La hiérarchie de l'Eglise ?
- Pourquoi le constat que l'Eglise n'est pas ou presque pas gouvernée vous fait refuser le magistère ordinaire ? l'exercice de ce magistère ordinaire ne serait-il pas le signe que justement l'Eglise est à peu près gouvernée ?
Sur quoi vous fondez-vous pour dire "[ces] décisions seront
pour moi". En qui avez-vous le plus confiance, en l'Eglise, ou en vous ?
Ce qui implique la question finale : sur quel enseignement de l'Eglise vous fondez-vous pour avoir le devoir de refuser le magistère, même ordinaire, dans les circonstances que vous décrivez ?
Telle que vous présentez la chose, même une décision du magistère parfaitement catholique sera refusé par vous. C'est ce que vous écrivez. Comme je pense que vous ne voulez pas généraliser comme cela, ou sera la limite entre ce qui est catholique et ce qui ne l'est pas ?
Avec le même constat, deux conclusions bien différentes.
Jéhu, "jeunot" sur le FC.