Hélas, on le voit bien aujourd’hui, mais il est bon d’avoir en vue la joie ineffable qui ravi l’Église, toutes les fois que la discorde a cessé de déchirer son sein.

Voici comme par exemple Eugène IV exprime la joie qui transportait les cœurs quand à Florence l’Église d’Orient se réuni à celle d’Occident :

« Que les cieux se réjouissent, que la terre tressaille d’allégresse !
Le mur séparait l’Église d’Orient de l’Église d’Occident est détruit, et la paix et la concorde sont revenues ; car Jésus-Christ, la pierre angulaire, a ramené l’unité.

Par les liens les plus forts de paix et d’amour, Jésus-Christ a uni les deux murs ; il a cimenté entre eux une alliance éternelle. Après des douleurs infinies, après des longues, de noires, d’épaisses ténèbres, le jour serein, le jour désiré de tous a brillé. Et que notre mère la sainte Église se réjouisse !

Ses enfants divisés jusqu’à ce moment, elle les voit ramenés à la paix et à l’unité ! Après avoir versé des larmes amères pendant leur séparation, que transportée d’une joie indicible à la vue de leur accord, elle rende grâce à Dieu tout-puissant ! Que tous les fidèles, par toute la terre, la félicitent ! Que tous ceux qui portent le nom de chrétiens se réjouissent avec elle ! » (Hard. Acta Concil. Tom. IX fol. 985)

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