Apprenez l'accord des adjectifs en genre et en nombre et ce qu'il en advient après certaines terminaisons, ça fait toujours du bien de pouvoir corriger un professeur sentencieux.


Mais que vous aimiez donner de l'urticaire n'est pas le fond de la question.


autant votre procès en légitimité de M. escada du fait de sa nationalité belge me paraissait une question qui méritait d'être posée, autant je ne souscris pas à votre analyse actuelle, et ce pour une raison très simple :


c'est que l'Institut "civitas" arrive à être présentée comme "un lobby catholique" (débat de l'autre soir sur LCP, après que fut essayé sur M. escada le qualificatif d'"intégriste" auquel aucun de ses contradicteurs n'est revenu).


Autrement dit, les fidèles de la FSSPX réussissent là où leurs prêtres passent le plus clair de leur temps à s'écharper ou à critiquer le pape.


Le "temporel" issu de cette fraternité fait davantage recette que la CEF, sur des sujets dits "sociétaux". Et il fait mieux que les catholiques conservateurs, parce qu'ils savent dire "non" en étant motivés et sans paraître coincés.


En quoi M. Escada se serait-il exprimé comme une "caricature de catholique"? Que vouliez-vous qu'il défendît, ou comment auriez-vous préféré qu'il le fasse? Parce que M. escada n'est tombé dans aucun piège au cours de ce débat, y compris lorsqu'une "sentinelle citoyenne" (sic), se déclarant "en grève de la faim", a voulu braquer le projecteur sur la situation des homosexuels dans les pays où ils seraient condamnés à mort. M. escada a montré qu'on procédait à un mélange de sujets qui avait pour but de mettre en branle l'affectivité pour rendre toute contestation impossible. Dites-moi quel propos scandaleux il a tenu et je me rendrai à votre avis! D'autre part, je ne crois pas que les manifestations de "civitas" devant les théâtres où se sont données des pièces blasphématoires aient eu un caractère indigne. Les médias ont beaucoup moins crié au retour de la censure qu'ils n'ont salué le retour des catholiques sur la place publique, et ils ne paraissaient pas en être mécontents, et pas seulement parce que çafaisait vendre. Il ne me paraît pas que "civitas" soit tombée dans les excès qui furent ceux de l'abbé beauvais lors de la réception de simonne Veil à l'académie française.

Que les médias aient besoin de figures de proue, ce n'est pas nouveau. Mais entre deux alain, soit entre "le curé gentilhomme" et le posé débatteur belge, je sais où va ma préférence. D'autant que vous aurez remarqué une chose: c'est que les prêtres qui tiennent le haut du pavé médiatique sont d'une vanité sans pareille. C'est du "moi je" à toutes les phrases. C'est vrais du Père de la Morandais, de guy gilbert, de stann rougier, ça l'était un peu moins de l'abbé Pierre. Quant à soeur Emmanuelle, qui prétendait vivre avec les chifonniers du caire, elle n'avait en France que des amis puissants, elle était au mieux avec tout le gratin médiatique, de PPDA à Michel drucker, et ceux qui sont allés faire un stage auprès d'elle comme Laurent waukiez paraissent en être revenus sans en avoir appris grand-chose, puisque ce champion autoproclamé de "la droite sociale" parle du "cancer de l'assistanat". J'aurais aimé qu'il aille jeter ça à la face des habitants des bidonvilles du caire. Ils l'auraient probablement traité comme une tête à claques. Pourtant il se prétend un héritier de ce que lui a appris soeur Emmanuelle. Bel héritier!

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