L'analyse de Luc Perrin définit bien la réalité présente de l'épiscopat français : même les plus conservateurs préfèrent coopérer avec des progressistes qui s'éloignent chaque jour un peu plus des fondamentaux catholiques plutôt que d'ouvrir la porte aux "tradis" (même dans les vesrions FSSP ou IBP).
j'en ai parlé à un évêque récemment nommé. Sa réponse fut franche : une bonne partie (1/3 selon lui) de ses ouailles (pratiquants "conservateurs" de style Jean-Paul II ou Benoît XVI) sont prêts à basculer vers des liturgies en forme extraordinaire créant le risque de faire de la forme "ordinaire" une forme "progressiste" avec deux dangers. D'une part diviser les paroisses entre le deux formes et deux courants théologiques - d'autre part rouvrir la porte aux abus liturgiques si difficilement contenus depuis 20 ans. Voire à un schsime progressiste symétrique du retour de la FSSPX.
C'est pour cela qu'il souhaite conserver les conservateurs dans ses paroisses - et y encourager l'emploi du latin, la création de choeurs grégoriens ou le retour au catéchisme classique...
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