Dans les rites orientaux, notamment chez les maronites, le choeur liturgique est mixte. L'alternance des voix mâle auprès de l'autel et féminine autour rend compte du dialogue entre l'Epoux et l'Epouse, de la Bien-Aimée à la recherche du Bien-Aimé.
La forme extraordinaire a évolué en cléricalisant à l'envie des fonctions qui ne l'étaient pas fondamentalement. (La faute d'Alcuin, de Cluny?)
Le ministre, lorsqu'il répond au prêtre, agit comme député de toute l'assemblée: hommes et femmes confondues. Sans ça, à qui s'adresse le vobiscum sacerdotal sinon à toute l'Eglise rassemblée. De la même manière, le chant est celui de toute l'Eglise: nostras voces dans la préface commune.
Une femme n'est pas incapable de l'office liturgique mais du sacerdoce ministériel. La Sainte Mère de Dieu, elle-même, participa, avec les Apôtres, à la neuvaine de prière précédant la Pentecôte. Le sacerdoce ministériel inclut l'office liturgique mais ne s'y identifie pas formellement. Il ne faut pas confondre la fonction (la liturgie) avec l'essence (le sacerdoce).
Si, pour des raisons pastorales et liturgiques évidentes, le beau sexe ne serve pas directement à l'autel, il peut apporter toute sa beauté harmonique à la la louange unanime du Seigneur.
La théorie de la députation est-elle la bonne?
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