Sous la grogne de Miserere, ne peut-on voir une contestation du multiculturalisme ?
A l'inverse, dans le dialogue d'une religieuse avec l'assassin de deux personnes, les mains pleines de sang, ne peut-on voir une application absurde du "vivre ensemble".
Ces deux réactions sont - semble-t-il - les deux faces d'une même monnaie de contrefaçon. Quelle contrefaçon ?
Si des rabbins réunis en congrès avaient proclamé à la terre entière "(…) les Musulmans (…) adorent avec nous le Dieu unique (…)" (L. G. ch. 2, n° 16) ce serait assez vrai.
Quand un régiment de prélats proclame la même chose...
Paternalisme hypocrite et/ou prophétisme à petit prix, ça sonne faux : tous les Musulmans savent que c'est faux. Et tous les Chrétiens le savent aussi.
Que Mme Roumanof puisse dire ça à M. Debouse, admettons.
Mais les évêques de la terre entière s'adressant à la terre entière, ça ne peut que fabriquer une pastorale d'approximation, simpliste et génératrice de nouveaux malentendus.
Dans le contexte ainsi créé, ceux qui craignent l'Islam, conquérant et guerrier par nature, peuvent arriver aisément aux considérations de Miserere.
Et celles qui sont sous la menace directe des bandits, elles ne peuvent plus contredire les fausses excuses des vrais tueurs, par exemple sur les bombardements en Irak et en Syrie.
Non seulement elles sont en danger mais, en plus, on leur a appris à ne pas réagir devant l'Islam.
Fausses excuses ? Bien évidemment : le Nigeria (par exemple) ne bombarde ni l'Irak, ni la Syrie. Mais qu'est-ce que le Nigeria déguste de la part de Boko Haram.
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