On réhabilite un innocent, une victime d'erreur judiciaire ; l'Église a réhabilité Jeanne d'Arc ; mais cela ne peut pas s'appliquer à Jacques Fesch qui était coupable ; repenti, parce que coupable. L'un ne peut pas exister sans l'autre.
Ce qui fait la grandeur de cet homme, c'est d'avoir accepté sa culpabilité et assumé les conséquences de ses actes en offrant sa vie en réparation de celles-ci.
Je trouve que vouloir nier cette culpabilité - car c'est le sens d'une demande de réhabilitation -, aboutit, paradoxalement, à nier son repentir et à rendre illisible sa conversion.
Et en plus de cela, choisir Dupond-Moretti pour conduire cette procédure, n'envoie pas exactement le bon message.
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