L'incohérence règne entre la citation de Hadjadj :
Si l’Eglise témoigne en faveur de la chair, c’est … grâce à l’angélologie. Les anges sont incontournables pour penser l’homme. Sans eux, je suis forcé de ne le définir que par rapport aux bêtes : l’homme est un animal doué de raison. Je me focalise sur cette différence spécifique, chante la dignité de ma conscience, montre l’excellence de sa subjectivité. Mais dois-je le distinguer des autres créatures intellectuelles que cette définition se renverse. Le secondaire devient soudain l’essentiel : l’homme, dois-je expliquer, est un esprit doué de chair. Il n’est plus tant l’animal supérieur, que l’esprit le plus débile. Si débile qu’il ne peut poser par lui-même des actes de connaissance et d’amour. Mais la chair vient à son renfort. Elle apparaît comme ce qui le spécifie merveilleusement ; son intelligence et sa volonté peuvent s’épanouir grâce à la suppléance de cette dernière, par la force des sensations et des passions qu’elle leur procure dans son contact avec le monde matériel ».
et son exposé par cette dame :
Il commence par une assertion admise par tous: l’esprit de l’homme est inférieur à l’esprit de l’ange. Puis il passe à l’étape suivante : l’esprit de l’homme est inférieur, tout court. Et enfin: l’esprit est inférieur à la chair
C'est complètement idiot de dire qu'un texte qui dit "La chair vient à son renfort" (celui de l'âme) dit que la chair est supérieure à l'âme.
Le 'secondaire', si on lit bien Hadjadj, c'est la raison, dans la définition "l’homme est un animal doué de raison." Et Hadjadj dit que c'est l'essentiel, tout simplement.
Quand on parle de sophisme chez les autres, il faut s'en garder soi-même.
Votre dévoué Paterculus
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !