Non, le confesseur ne peut pas "pardonner toujours", ça n'a aucun sens.
Il a un rôle de père (spirituel), et de médecin (spirituel); mais aussi de juge : il juge de la gravité de la faute, et du ferme propos (entre autres);
Le cas va notamment se poser pour :
- le péché grave habituel : Titius trompe sa femme tous les vendredis, s'en confesse tous les samedis, communie tous les dimanches, et trouve que c'est très bien, et se met très en colère contre un confesseur qui suggérerait qu'il y aurait peut-être d'autres manières d'agir
(et qu'on ne chipote pas sur le fait que subjectivement etc. etc.) ;
- le refus de réparer le mal causé : le voleur refuse de restituer le bien (précieux) qu'il a volé.
Il est alors impossible d'absoudre.
Il y a 20 ans un prêtre éminent nous avait raconté en conférence qu'il s'apprêtait à célébrer un enterrement. Quatre hommes se présenter à la sacristie : "Mon Père, l'enterrement va commencer, nous n'avons pas le temps de nous confesser, et nous tenons absolument à communier pour l'enterrement de X..., donnez-nous une absolution collective !...
- Non, non, il reste 6 minutes 30, je vais vous confesser individuellement."
Trois seulement se présentèrent.
Aucun des trois n'était en mesure de recevoir l'absolution, pour des motifs très graves.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !