Ça ne sert à rien de dire "d'abord, ensuite, enfin". La situation du sous-contrat dépend des diocèses, des parents et des directeurs. Mais pour que les directeurs aient les mains libres, il faut aussi qu'ils aient des professeurs dans leur ligne. Or on ne peut pas disposer (dans les deux sens du terme) de professeurs en claquant des doigts. D'où la situation où un directeur d'école privée franchement catholique est obligé de composer avec toute une frange de ses profs, gentiment anticléricaux, en s'appuyant sur quelques (jeunes) recrues "décomplexées" issues de la génération 90/2000 pour tenter, tant bien que mal, de limiter la casse. Donc la pénurie de vocations de profs fait du mal à l'enseignement catholique. Or des parents cathos qui ne veulent pas que leurs enfants fasse un métier précaire comme professeur, il y en a quelques uns, soit dit en passant...
Que de nombreux diocèses aient abandonné une catéchèse sûre d'elle, c'est un fait. Là aussi, plusieurs explications possibles : la peur de la stigmatisation en n'honorant pas le contrat d'association avec l'Etat ; et, hélas, la mentalité moderne(iste) qui consiste à ne surtout pas risquer de tomber dans le "prosélytisme", auquel je mets des guillemets, car leur définition n'est pas celle du dictionnaire...
Le hors-contrat n'est pas la solution miracle et certains oublient qu'il représente un coût financier qui peut être insurmontable pour certaines familles, notamment nombreuses ; et que le maillage du hors-contrat de qualité n'est pas encore suffisant pour satisfaire tout le monde.
Bref, la question de l'école est complexe et je suis sûr que les liseurs qui sont dans l'enseignement pourront davantage développer le sujets et mettre un peu de nuance dans les jugements à l'emporte-pièce.
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