Bonjour Jean-Paul PARFU,
Nous sommes en présence d'une mutation de l'Eglise, durable et profonde, et non d'une crise qui pourrait n'être que passagère ou transitoire.
C'est pour cette raison que les pires ennemis de l'Eglise, comme vous les évoquez, ne lâcheront rien et ne passeront pas la main, car, même s'ils adhèrent avec de moins en moins d'enthousiasme à l'idéologie du dialogue, de l'inclusion, du renouveau et de l'unité qui constitue l'idéologie officielle du nouveau régime ecclésial, ils sont en possession de positions acquises, de rentes de situation intra-ecclésiales, et tiennent à les conserver, même si elles sont en mauvais état, pour pouvoir les transmettre, le moment venu, à d'autres clercs, eux-aussi continuateurs du modernisme et des modernistes.
Il serait d'ailleurs particulièrement intéressant de savoir dans quelle mesure les moins mal intentionnés des théologiens et des évêques néo-catholiques ont bien conscience du fait qu'ils sont les serviteurs, sous contraintes, d'un processus synodal synonyme de collapsus cérébral, non seulement du point de vue catholique traditionnel, mais aussi du point de vue catholique rénovateur le moins imprécis et le moins imprudent.
Bonne journée.
Scrutator.
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