75 721 Juifs ont été déportés de France vers l'Est, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Outre les déportés, 3 000 personnes sont mortes dans les camps d'internement français et il est procédé à environ 1 000 exécutions de Juifs sur le sol français ; ces 4 000 victimes s'ajoutent aux 75 721 déportés et porte le bilan total pour la France à environ 80 000 assassinats, dont 11 000 enfants et 55 000 étrangers. Seulement 3 % des déportés juifs de France vers les camps de la mort survivent.
Les nationalités les plus touchées parmi les Juifs déportés de France ont été les Polonais (environ 26 000), les Français (24 000 dont plus de 7 000 sont des enfants nés en France de parents étrangers), les Allemands (7 000), les Russes (4 500), les Roumains (3 300), les Autrichiens (2 500), les Grecs (1 500), les Turcs (1 300), les Hongrois (1 200).
De fait, les trois quarts des quelque 320 000 Juifs vivant alors en France survivent. Cette proportion est remarquable si on la compare à d'autres pays occupés d'Europe, telle la Belgique (55 % de survivants) et les Pays-Bas (20 % seulement).
Pourquoi cette différence entre la France d'un côté et la Belgique et les Pays-Bas de l'autre ?
Parce que la population française était plus gentille que celle de la Belgique et des Pays-Bas ?
Non ! Tout simplement parce que la Belgique et les Pays-Bas ont été placés sous administration directe du Reich !
La Belgique fut placée sous une administration militaire (Militärverwaltung) et le commandement d'Alexander von Falkenhausen et d'Eggert Reeder jusqu'en juillet 1944. Remplacés par la suite par le commissaire du Reich, Josef Grohé, jusqu'à la libération.
Les Pays-Bas furent placés sous l'autorité directe de l'Autrichien Arthur Seyss-Inquart qui prit le titre de Reichskommissar. Il organisa l'administration du pays comme une prise de guerre qu’il convenait d’exploiter sur le plan économique et humain, au profit de l’Allemagne.
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