Le progressisme s'est effondré, après avoir vidé les églises. Mais il subsiste quand même. Y compris chez certains jeunes qui sévissent sur les réseaux sociaux. Il renaît à la suite de tel Pontife. Je pense aux jeunes de la sensibilité dite "alter-catho": ils encensent Sauvé ou défendent l'homosexualisation du Magistère. On ne sait guère ce qu'ils pensent du péché originel. Ils sont bornés dans leurs certitudes tout en prenant un malin plaisir à déconstruire celle des autres.
Je pense aussi aux Nathalie Becquart, aux Anne-Marie Pelletier qui aiment bien vider, par exemple, le sacerdoce de sa substance sous couvert de lutte contre le cléricalisme. Prière de ne pas dire que vous priez pour avoir de "saints prêtres".
Comment le définir ? Il y a quelques contours. Un intellectualisme prétentieux, une capacité à nier la crise de l'Eglise (sauf quand il s'agit des abus sexuels, où assez curieusement, il est bien dit que cette crise est inédite), une argumentation qui confine au déni, une méfiance envers les dévotions populaires, une méchanceté à l'égard des adversaires, une vulgarité aussi sans bornes (et peut-être un manque de goût), une incapacité à lire les événements dans une optique surnaturelle et une vraie impasse sur le péché originel.
La grande difficulté est qu'ils sont intolérants à l'égard de ceux qui ne pensent pas comme eux. Essayez de leur dire que Jean-Marc Sauvé a eu aussi son "hubris" quand le rapport qu'il a sorti s'est aventuré sur le terrain doctrinal à travers des propositions fumeuses.
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