Bonjour LeStéph,

Face au confusionnisme interconfessionnel, au consensualisme interreligieux, à l'immanentisme et à l'inclusivisme qui sont encore plus caractéristiques du pontificat actuel que des pontificats néo-catholiques post-conciliaires précédents, l'absence d'opposition conciliaire conservatrice, diocésaine ou "interne", explique la croissance ou la présence d'une opposition non conciliaire ou traditionnelle, non diocésaine ou "externe".

En d'autres termes, certes, François légitime et valorise le catholicisme traditionnel pour trente voire cinquante ans, dans la mesure où il dévoile le vrai visage des composantes et des conséquences les plus destructrices de l'adhésion ou de la soumission à la mentalité conciliaire, en tant que progressiste et rupturiste, mais l'absence d'opposition épiscopale, un tant soit peu wojtylienne, au périphérisme et au synodaliste, ne peut que finir par donner l'idée, à certains catholiques conservateurs, de finir par rejoindre le catholicisme traditionnel.

En tout cas, à un moment donné, des comptes devront être rendus, ou des explications devront être données.

En particulier, comment se fait-il qu'aussi peu de cardinaux et d'évêques aient essayé de résister à la pastorale de François ?

Celui-ci ferait-il régner la terreur, "évangélique dans la miséricorde", à l'intérieur de l'ensemble de l'épiscopat ?

Bonne journée.

Scrutator.

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