Lorsqu'en 1988 Mgr Lefebvre et Mgr de Castro Meyer ont consacré 4 évêques en raison du grave cas de nécessité qui le réclamait, ces six évêques ont été aussitôt excommuniés "ipso facto" par le pape Jean-Paul II.
Or cette possibilité d'excommunication "ipso facto" n'avait été introduite dans le droit canon que par le pape Pie XII et pour faire face au schisme chinois.
Cela ne s'appliquait pas aux évêques de la FSSPX qui contrairement aux évêques chinois reconnaissaient l'autorité du pape, mais qui prétendaient être dans un cas de nécessité justifiant ces sacres.
Et même s'il se trompaient dans l'appréciation de ce cas de nécessité, il n'y a aucune commune mesure entre une telle erreur factuelle et un refus explicitement revendiqué de l'autorité pontificale.
Certes, l'excommunication des évêques de la FSSPX a été levée par le pape Benoît XVI avant que le pape François ne régularise les évêques chinois, mais il reste que les évêques de la FSSPX se voient toujours refuser toute juridiction dans l'Église alors que les évêques chinois se sont vu confirmer leur juridiction sur les diocèses qu'ils avaient usurpé.
Et les "avancées" du pape François en faveur de la FSSPX dans le domaine des confessions et des mariages ne font que sanctuariser ce refus de leur accorder toute juridiction.

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