Bonjour Scrutator Sapientiæ,
Vous considérez donc que l'infiltration moderniste est à la fois distincte (ce qui est vrai) et indépendante (ce qui se discute) de l'infiltration moderniste.
En effet, si les deux infiltrations ne sont pas de même ampleur (quantitativement mais non qualitativement), il ne me semble pas que l'on puisse les dissocier totalement et ne trouver aucun lien entre elles : il ne vous aura sans doute pas échappé le rôle-clé joué par le cardinal Baggio, franc-maçon selon la liste de Pecorelli comme selon le rapport Gagnon, à la tête de la Congrégation pour les évêques de 1973 à 1984, puis président de la Commission pontificale pour l'État de la Cité du Vatican, au troisième rang derrière le pape et le secrétaire d'État, et enfin à partir de 1985, également Camerlingue de la Sainte Église romaine et cardinal-patron de l'ordre souverain de Malte...
Qu'il y ait donc eu des évêques s'étant comportés "comme des idiots utiles, ou comme des victimes consentantes, face au modernisme et face au progressisme" durant les années 70-80, et particulièrement ceux nommés sous Baggio, ne me semble pas dès lors totalement inexplicable !...
D'ailleurs, aujourd'hui, combien de cardinaux ou d'évêques ont osé se lever et protester contre l'inaction de François devant les délires du "chemin synodal" allemand ou le "rite de bénédiction" des évêques flamands pour les couples homosexuels, etc. ?
C'est qu'il y a aussi dans l'Église l'habitude de l'obéissance inconditionnelle du clergé, laquelle prend généralement le pas sur le courage de résister : aussi, quand les poste-clés sont détenus par des ennemis, on subit les catastrophes qui en découlent ... "Le poisson pourrit toujours par la tête", dit un proverbe chinois ...
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