La formulation que vous avez retenue est en effet stupide, néanmoins il faut aussi citer la suite de sa réponse : "Les difficultés sont anciennes. Lors de leur arrivée au concile, les évêques, venus du monde entier, partageaient en effet le même constat : ils rencontraient tous des difficultés dans leur diocèse, même si elles n’étaient pas de même nature."

Il est quand même documenté que l'effondrement n'a pas débuté au premier jour du concile. Encore récemment, Guillaume Cuchet l'a très bien montré dans son "Comment notre monde a cessé d'être chrétien".
Au demeurant, l'interview de Pelletier ne me fait pas hurler - rien de nouveau sous le soleil dans ses propos et étonnamment peu de provocation. Je retiens même une tournure intéressante : "Vatican II, c’est l’histoire d’une institution qui a choisi de se déstabiliser elle-même pour essayer de survivre." Je trouve que tout est dit et qu'elle est étonnamment polysémique...

Dire que l'effondrement a débuté avant le concile ne veut pas dire que l'on nie le dynamisme du monde traditionnel, ni que l'on n'émet pas l'hypothèse que ledit concile a contribué à l'accélération de la déchristianisation.

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