"Ceux qui ont réussi à faire élire Bergoglio au Conclave de 2013"
Je reconnais toutefois qu'elle gagne en crédibilité vu les événements, et qu'elle pourrait expliquer beaucoup de choses.
Mais rien ne vient clairement corroborer cette thèse, qui se veut la seule explication rationnelle au comportement d'un pape qui serait en pleine possession de ses moyens.
Les mécanismes de déstabilisation, de promotion et de communication pour conduire à faire élire quelqu'un à la fonction suprême dans certains états du monde, et dans le respect des règles démocratiques, sont aujourd'hui parfaitement huilées, déjà testées et transférables facilement.
Les fumées de la pipe de l'oncle Sam seraient entrées, par quelque fissure, dans les murs du conclave ?
On sait que, dès 2005, le cardinal Bergoglio, puis le conclave lui-même, avaient été mis sur écoute par la NSA, selon diverses sources. Et peut-être la CIA en doublon. L'information, tirée de la presse italienne, avait filtré notamment dans un article de Dominique Dunglas du 30 octobre 2013, publié dans
Le Point et encore accessible en ligne.
Mais l'hypothèse Vigano d'une "synchronisation avec l'action subversive de l'État profond" suppose des prises de contact directes et discrètes, avec ou sans intermédiaire. Mais avec qui exactement ?
A ce stade, tout cela n'est donc que fiction.
Et dans une certaine mesure, je me réjouirai que ça le demeure, sans quoi beaucoup de choses seraient remises en question.