Bonjour Donapleu,

Depuis le début du pontificat actuel, la traditiophobie, pseudo-évangélique, est devenue un principe non négociable, officiel et pontifical, non seulement en matière liturgigue, mais aussi en matière dogmatique (on ne peut pas dire que François soit un chaud partisan de Dominus Iesus) et en matière morale (on ne peut pas dire que François soit un grand promoteur de Veritatis splendor).

D'une part, si jamais une notion est plus appropriée que la notion de traditiophobie, pour décrire ou désigner le courant de pensée dont il est question ici, merci beaucoup d'en donner connaissance aux liseurs.

D'autre part, cette traditiophobie est d'autant plus pseudo-évangélique qu'elle donne à croire ou laisse entendre que la traditiophilie, elle, est anti-évangélique, ce qui est tout à fait contestable, non seulement compte tenu de la composante patristique de la Tradition, mais aussi compte tenu des manifestations de sainteté évangélique qui n'ont pas cessé de caractériser le déploiement, dans l'histoire du catholicisme, de la composante tridentine de la Tradition.

Enfin, il semble vraiment que la traditiophobie constitue "le prix à payer" en vue du parachèvement du passage de la réconciliation, conciliaire conservatrice, avec la sanior pars de l'esprit du temps à la subordination, conciliaire transformatrice, à l'esprit du temps.

En tout cas, force est de constater qu'un "bon" néo-catholique post-conciliaire traditiophobe est cohérent à chaque fois qu'il est plus partisan qu'opposé à l'écolo-gauchisme, à l'égalitarisme, notamment interreligieux, à l'homosexualisme et à l'immigrationnisme.

Bonne journée.

Scrutator.

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