dans l'obligation d'abandonner leur soutane.
Ils ne doivent pas courir les couloirs, s'ils existent.
Un prêtre adulte et vacciné à qui l'on obligerait d'abandonner la soutane n'a plus qu'une chose à faire, s'il a une colonne vertébrale. Cela tombe bien, c'est la fin de l'année.
Et les Dominicains doivent abandonner leur habit s'ils enseignent pour les séminaristes de Toulouse ?
Un chapitre provincial de France avait interdit ce port dans la rue dans les années 90 (je peux chercher).
Si c'est le cas, c'est minable et cela prouve que cet évêque, qui pontifia dans la messe traditionnelle, était faux sur toute la ligne. Un autre pape qui rétablirait le motu proprio de Benoît XVI (vu le cirque ambiant, c'est possible...) le verrait certainement faire compliment aux séminaristes en soutane.
Un séminariste il y a une dizaine d'années, d'un diocèse qui ne connaît pas du tout la Tradition, eut le malheur de porter la soutane chez un vieux curé, pour être heureux et montrer son statut. Le séminaire a fermé depuis, et c'est bien fait.
Ledit séminariste a été dénoncé par le stasi locale catholique, fut rapidement convoqué à l'évêché et on lui fit remarquer qu'il avait des problèmes avec l'obéissance. Il fut débarqué proprement et on le pria d'aller voir ailleurs.
Evidemment, on me dira qu'il avait un dossier et que je n'ai pas à le savoir.
C'est étrange comme des séminaristes habillés en civil et en short arrivent à se faire ordonner et à transformer leurs messes en grand n'importe quoi.
Le séminariste, qui a dû souffrir (imaginez !), venait d'un milieu particulier que l'Eglise n'évangélise pas du tout et a laissé aux évangéliques. Il n'en avait que plus de mérite.
Si on se mettait, dans l'Eglise, à faire la police des tenues épiscopales hors les églises et à l'intérieur ? Si le métropolitain faisait une remarque à son suffragant ? Cela n'arrivera jamais. On me confirmera ou pas que la croix pectorale ne se porte pas sur la chasuble. Et je ne sais quel usage méprisable pousse à ne mettre qu'une misérable bougie de tant d'autel sur lequel un évêque dit la messe.
Le mauvais goût de certains évêques concerne aussi leur crosse (Lustiger par ex., l'archevêque de Besançon...), leurs habits liturgiques et même leur façon de prêcher avec un papier. Le Père Taverdet ne portait presque jamais sa calotte dans les églises et tout le monde se souvient de la crinière de l'ancien évêque d'Amiens.
Pour revenir aux croix pectorales, j'ai toujours trouvé du dernier vulgaire ces évêques et cardinaux qui portaient, comme des animaux à la foire ou des miss à la télévision, un pass à leur nom autour du cou, pour montrer qu'ils étaient habilités à se trouver à tel endroit.
Un évêque habillé en évêque est reconnaissable. Et un pass peut se falsifier. Les visages doivent être connus des organisateurs. Voir le pass mêlé à la croix pectorale en dit long sur le sens du déguisement et de la hiérarchie des signes.
Les signes de médailles reçues de la république par le clergé à côté de leur petite croix m'ont toujours paru particulièrement malvenus, même chez des bons prêtres.
Un prêtre qui porte la soutane ne fait qu'imiter le pape. Un jour, je sais que je verrai le pape, celui-ci ou un autre, habillé en clergyman ou en ouvrier. On dira que c'est un habit accidentel emprunté aux Dominicains, ce qui n'est pas faux. Tout est accidentel et culturel. Et alors ?!
La queue leu leu à Lourdes l'an dernier, les bras levés et les cagettes devraient empêcher ce genre d'évêque de donner des leçons de maintien.
Pour certaines fêtes civiles, des évêques se déguisent en soutane pour faire plaisir et joli, pour être reconnaissable. Mais les fidèles n'y ont pas droit.
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