qui sont allés clandestinement veiller sur les âmes des jeunes hommes du STO et travailler dans les usines. Arrêté par la Gestapo, car il était strictement interdit de venir comme prêtre en ces endroits.

Je recommande le livre de Mgr Philippe Verrier (toujours curé de Chambord à plus de 85 ans, supérieur de la maison de retraite diocésaine Charles de Blois à Blois) sur le Père Victor Dillard, natif de Blois (dans une maison de l'esplanade du château, pour ceux qui connaissent).

Mgr Verrier est lui-même le fils d'un héros de la résistance, le commandant Verrier, giraudiste, tué à Auray (toujours pas de plaque) par un salop alors qu'il allait libérer la poche de Lorient.

Jésuite, docteur en économie aux compétentes reconnues dans le monde entier, jusque chez Roosevelt, le Père Dillart connaissait parfaitement le monde ouvrier et combattait le marxisme.

Mort à Dachau en janvier 1945, dans la baraque des prêtres (il y eut des concélébrations en ce lieu où les messes étaient contingentées et sous surveillance).

Voilà des exemples édifiants pour la jeunesse catholique, même pour parler d'un jésuite du XXe siècle qui écrivait dans les Etudes quand elles tenaient la route.

Pour les amateurs de musique synodale, son frère est le vrai père de Françoise Hardy.



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