Un des fondements du droit est la proportionalité des peines. A la transgression suprême : attenter de façon délibérée, sans circonstances aténuantes, à la vie d'autrui, seule la peine de mort constitue une réponse proportionnée.
D'un point de vue théologique, les enseignements de Jésus et de St Paul sur ce sujet sont sans ambiguïté :
Jésus reconnaît que l’autorité de Pilate relative à l’application de la peine capitale, lui vient de Dieu Lui-même. Pilate déclare : “Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te relâcher et celui de te faire crucifier ?” A quoi Jésus répond : “Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi s’il ne t’avait pas été accordé d’en-haut” (St Jean 19:10,11).
St Paul enseigne que l’autorité civile tient le pouvoir de gouverner directement de Dieu. Il déclare que les malfaiteurs doivent craindre l’État parce qu’“il ne porte pas le glaive en vain ; il dépend du serviteur de Dieu d’infliger la punition au malfaiteur” (Romain 13:1-4). Le glaive est l’instrument utilisé pour donner la mort, et donc l’État accomplit la volonté de Dieu lorsqu’il applique la peine de mort.
Pour l'anecdote, l'État du Vatican jusqu'en 1969 prévoyait la peine de mort pour le chef de tentative d'assassinat du Souverain Pontife.
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