Si on exclut les nominations de Mgr McElroy - un signe par rapport à son métropolitain qui est le président de la conférence des évêques américains -, de Mgr Aveline et de Mgr Roche, j’ai l’impression que pour le reste, on se retrouve avec des inconnus, sans lien entre eux et provenant de petits pays. Des gens qui ne se connaissent pas. Et qui sont difficilement classables dans telle ligne (le cas est payent pour ce que l’on appelle le « tiers-monde », a l’exception peut-être du Brésil). L’Europe fait les frais de ces nominations. Je note aussi trop peu d’africains. En revanche, l’Asie est revalorisée tout comme le Brésil et l’Amérique du Sud.
Mais il y a un point à soulever: les cardinaux se connaissent peu entre eux et la question sera de savoir sur quelles bases ils décideront du futur Pape. On peut supposer qu’il y a des « influents » - éligibles ou non - mais qui seront ces personnalités clés ? Le cardinal Parolin ? C’est la grande inconnue. Et quels seront les différentes tendances du « bergoglisme » ? Parce que la forte influence sur le Collège ne garantit pas automatiquement tel successeur, ni telle succession.

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