« je veux que toute mon Église reconnaisse cette consécration comme un triomphe du Cœur Immaculé de Marie »
Dans le livre : Carmel de Coimbra, Un chemin sous le regard de Marie – Biographie de Sœur Lucie de Fatima, Parvis, 2016, pages 239-241 :
En 1936, Lucie écrit à son confesseur, le Père Gonçalves, qu’elle a demandé à Notre-Seigneur
« pourquoi il ne convertissait pas la Russie sans que Sa Sainteté ne fasse cette consécration.
– Parce que je veux que toute mon Église reconnaisse cette consécration comme un triomphe du Cœur Immaculé de Marie, pour ensuite étendre son culte, et placer à côté de la dévotion à mon Divin Cœur, la dévotion à ce Cœur Immaculé. »
Puis il répète que ça se fera, mais « ce sera tard ».
À la page précédente, il y a une note d’une quinzaine de ligne, qui cite la note des Mémoires de S. Lucie, vol. 1, p. 204 (éd. française de 2008), qui revient sur Louis XVI et la consécration au Sacré-Cœur, trop tardive.
La consécration de 1984 n’évoque ni de près ni de loin un éclatant et spectaculaire « triomphe du Cœur Immaculé de Marie » visible aux yeux de « toute mon Église ».
St Maximilien Kolbe, grand apôtre de cette dévotion, avait affirmé prophétiquement que la statue de l’Immaculée serait placée en haut du Kremlin, et que la Russie répandrait cette dévotion dans le monde entier.
38 ans après, il est clair qu’il n’y a pas eu de « triomphe » éclatant, visible par tous.
Alors, ou bien Jésus et Marie se sont trompés (ouarf), ou bien on n’a pas fait ce qui était demandé.
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