des choses que je ne pratique pas.

Vous comme moi, de toutes les façons.

Mais cela dit, je ne donne pas une grande torgnole à des fidèles qui commettent le crime d'aller à la messe que l'intéressé a dite et pratiqué dans sa jeunesse ! A Rome même !!!!

Et je ne prêche pas dans les églises, je ne fais pas des livres sur la beauté de la charité, je ne fais pas une mine de carême en concélébrant avec le Très Saint Père...

Un évêque enragé comme il y en a serait capable aujourd'hui d'exiger que le tabernacle du maître-autel ne soit pas utilisé. La CNPL, immonde et fondée par un compatriote langrois..., a pondu des textes conseillant de mettre le tabernacle dans une chapelle latérale... Que feront ces prêtres quand cela arrivera ? Et même d'abandonner la soutane, puis le col romain ? On peut parfaitement l'imaginer. Le futur Mgr Eychenne se targuait d'enlever la soutane de prêtres (qu'il a portée à la CSM !) quand il était leur vicaire général.
Quand il a dit récemment qu'il avait demandé son incardination à Orléans pour une noble raison, les gens de la paroisse qu'il occupait (la mienne en l'espèce !) ont retenu une autre histoire... Il n'y a pas que le grand rabbin qui s'invente une agrégation.

Un de mes vieux amis prêtres s'est entendu dire à 85 ans de retourner dans son diocèse, car il était un contre-témoignage de l'Evangile (il ne voulait pas laisser la paroisse annexée à un nouveau jeune curé, qui depuis a changé de diocèse...). On lui donnait quelque semaines pour dégager alors qu'il logeait dans le presbytère communal depuis 40 ans ! C'est le maire non pratiquant qui est allé voir l'évêque pour dire qu'il louerait le presbytère pour 99 ans pour l'euro symbolique ! Des paysans étaient prêts à mettre des bottes de paille devant le presbytère. Quand cet ami était demandé pour les funérailles, les laïcs qui faisaient le machin lui ordonnaient de s'asseoir dans les bancs. Il n'avait droit qu'à l'absoute au cimetière, le rituel laïcisé et déchristianisé n'oblige pas les laïcs à aller jusqu'au cimetière, puisque les pompes funèbres font cela très bien. Que pouvaient penser les gens qui étaient tout surpris de voir "Monsieur le curé" au pied du choeur ?

Mes amis prêtres de la maison diocésaine de Langres (et des résidents laïcs) ont eu moins de quinze jours pour déménager avant la trêve hivernale ! Véridique. Quand je l'ai appris, le supérieur me l'a dit en pleurant un dimanche soir alors que je déjeunais au réfectoire via santa chiara (je rappelle que le dimanche soir il y avait repas froid illo tempore).
J'ai fait un article dans la presse qui m'a valu la réponse d'un second couteau du diocèse : j'étais intégriste et j'instrumentalisais la douleur des prêtres. J'avais pris soin que leur liturgie et leur pastorale formaient un tout détestable.
Méchanceté et inhumanité de l'évêché d'alors.
J'étais l'ami de tous, je passais mes dimanches avec eux bien souvent et j'ai aidé à reloger ces vieux prêtres. L'un est mort de tristesse dans les six mois. Il logeait dans un sous-sol à la maison diocésaine de Besançon.
Cela, vous ne le trouverez pas dans l'histoire officielle diocésaine.

Toute personne qui connaît des maisons de prêtres sait qu'il n'y a rien de si peu charitable que ce genre de maison ! Alors si l'évêché les lâche en plus !

Il faudrait plus de don Camillo et moins de miel, ad intra et ad extra.

Il y a un mot un plus raide que l'hypocrisie. Cela commence par faux et finit par culterie ! Un Bruckberger, tout dominicain extra conventum vivant avec une femme qu'il était..., et un Clavel nous manquent.
Ne comptons pas sur M. Marion ou sur M. Manent pour secouer le cocotier. C'est le désert.

J'ai un ami prêtre récemment à qui on a donné quelques jours pour déménager. Je n'en dis pas plus. Et il a déménagé tout seul.

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