Je suis intervenu ici face à l'affirmation tranquille - comme si c'était une évidence !- de "controverse scientifique" alors qu'il n'y en a pas en donnant simplement des chiffres et textes publics que tout le monde peut facilement trouver. On a pu parler de "controverse scientifique" sur le traitement Raoult, car il y en a eu une. Mais là, franchement...
Si j'affirme ensuite hautement la totale incompétence -dans ce domaine- de Pierre de Montalte (j'ai décidé de lui donner son prénom: je ne vois pas pourquoi il se camoufle avec ce Luc: c'est ridicule) c'est qu'il est bon de rappeler ces choses quand quelqu'un se permet "d'argumenter" pour proclamer la non efficacité du vaccin - face à toute la communauté médicale - pas seulement Française, mais dans le monde entier. Rassurez-vous, je n'ai pas d'illusion sur ma propre compétence médicale, mais je ne fais pas la leçon aux infectiologues et professeurs de médecine.
Vous évoquez un autre aspect du débat, qui est la position morale. Le texte de la CDF rappelle là dessus le souci du bien commun. Force est de constater au vu des réactions ici que cette notion est totalement omise par les "anti-vac" de tous poils qui ont pris le pouvoir ici et dans nos chapelles. Le personnalisme conciliaire issu de Maritain a manifestement gagné la partie face à Ch. de Koninck. Y compris dans la Tradition. Dommage. On en paiera les conséquences, et il ne faudra pas pleurer le jour ou les écoles tradis seront fermée à cause de ce mode de vie "anti Vac".
Vous faites heureusement exception en vous protégeant à la Messe: que vous soyez presque le seul montre la gravité du problème. Je le vois aussi de mon côté. Admettez - je vous exclus du périmètre visé-qu'associer d'une part une conscience morale aiguisée face à une potentielle collaboration uchronique à un avortement fait il y a 50 ans avec d'autre part un souverain mépris de la vie de la personne assise devant vous sur un banc peut poser question - surtout quand cette règle est quasi-générale. L'exemple que je donnais de l'enfant malade du Covid à la Messe est encore plus net: Mise en danger volontaire de la vie d'autrui.
Restent les femmes enceintes. Argument décisif - c'est vrai qu'elles meurent de vaccination par wagons entiers - et que les rares qui y échappent viennent se réfugier en masse dans les chapelles Tradi. Malheureusement, l'horrible et sanguinaire Philippilus veut toutes les tuer...
Remarquez d'abord que le sujet a été étudié: voir
ici. Il n'y a donc aucune "évidence" sur ce sujet. On peut néanmoins admettre que le cas mérite attention et puisse malgré tout entraîner un doute- au vu de l'impossibilité assez habituelle à soigner ces futures mères. Mais au mieux, il suffit d'attendre 9 mois, et le problème est réglé. Et s'il n'y avait qu'elles en cause, il y a belle lurette que la situation serait améliorée et que les services de réanimation seraient vidés. Nous en sommes encore à plus de 10 % de non vaccinés dans la population cible.
Enfin, je reste persuadé - malgré Simone de Beauvoir: "on ne nait pas femme: on le devient" que ni Meneau, ni Pierre de Montalte, ni les six gardes Suisses ne rentrent dans la respectable catégorie des femmes enceintes.
Votre dévoué.
Philippilus
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