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François, Congar, Mgr Lefèbvre et l’Église Synodale
par vistemboir2 2021-10-26 10:36:36
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Un intéressant article publié le 24/10/2021 sur le site The Remnant sous le titre : Francis, Congar, and The Case of Archbishop Lefebvre et sous la signature de l’excellent Robert Morrison.
Traduit à l’aide de deepl.com moyennant quelques corrections et précisions.

Dans son discours d’ouverture du processus synodal du 9 octobre 2021 François a averti l'Église et le monde de son intention de changer l'Église, en invoquant l'inspiration pseudo-catholique d'Yves Congar :

Le père Congar, de sainte mémoire, rappelait : « Il ne faut pas faire une autre Église, mais dans un certain sens, il faut faire une Église autre, différente ». Tel est le défi. Pour une « Église différente », ouverte à la nouveauté que Dieu veut lui suggérer, invoquons l'Esprit plus souvent et avec plus de force, écoutons-le humblement, en marchant ensemble, comme Il le désire – Lui le créateur de la communion et de la mission – c’est-à-dire avec docilité et courage.


Bien que Congar ait été l'une des personnes les plus influentes de Vatican II (et qu'il ait finalement été nommé cardinal par le Pape Jean-Paul II), nous pouvons être enclins à rejeter ses écrits sur la base du fait qu'il était si clairement dans l'erreur qu'aucun Catholique sérieux ne pouvait lui faire confiance. Il était, comme l'exprime le Père Dominique Bourmaud dans son ouvrage Cent ans de modernisme - Généalogie du concile Vatican II, (2003, Clovis), un véritable destructeur de la Foi :

Comme l'enfant qui prend un plaisir pervers à détruire, il semble que Congar n'ait pas eu de plus grande joie dans sa vie que celle d'assister au délabrement du trésor de l'Église et à la destruction de l'unité du Corps mystique du Christ.


Malheureusement, François partage avec Congar le « plaisir pervers de détruire » la Foi et, en fait, il utilise les mêmes instruments de démolition. Ainsi, il importe peu que toute personne sensée dans le monde entier sache que Congar était un guide aveugle : le fait que François lui permette de guider à titre posthume la barque de Pierre signifie que nous devons nous familiariser avec la façon dont Congar a fait naviguer les âmes dans des eaux hostiles jusqu'aux ports d'apostasie.

Dans son ouvrage Ils l’ont découronné, Mgr Marcel Lefebvre a consacré un sous-chapitre à Yves Congar :

Le P. Congar n'est pas un de mes amis. En tant que periti du Concile, il a été, avec Karl Rahner, le principal auteur des erreurs que je n'ai cessé de combattre. Il a écrit, entre autres, un petit livre intitulé La crise dans l'Église et Mgr Lefebvre.


Ce petit livre (107p. Cerf) sur Mgr Lefebvre publié en 1976 – (version anglaise : Challenge to the Church : The Case of Archbishop Lefebvre) - présente le combat d'Yves Congar contre Mgr Lefebvre et le catholicisme traditionnel, un combat qui se poursuit aujourd'hui à travers leurs descendants spirituels et théologiques respectifs. Avec son arrogance et ses sophismes gratuits, Congar apparaît comme un méchant de bande dessinée qui, comme le décrit le Père Bourmaud, « prend un plaisir pervers à détruire ». En y regardant de plus près, nous pouvons voir que François a adopté beaucoup des mêmes idées, en particulier en ce qui concerne le nouveau Synode. Dans son livre contre Mgr Lefebvre, Congar nous montre comment il prônait le remplacement de la tradition catholique par des idées non catholiques au moyen d'un processus démocratique (par exemple, des synodes sans fin) qu’à tort les innovateurs prétendaient être guidé par le Saint-Esprit.

Tradition. Pour Congar, Mgr Lefebvre représentait le visage de la tradition catholique en opposition aux nouveautés de Vatican II :

Nous arrivons ici à un point décisif. Mgr Lefebvre ne cesse d'invoquer la tradition. Il a dit au Pape : « Permettez-nous simplement d'utiliser l'expérience de la tradition ». Si la seule signification de cette phrase était « Permettez-nous de former des prêtres selon les règles éprouvées d'autrefois, mais en acceptant le Concile et les réformes qu'il a mises en route, il n'y aurait pas de problème ».


Le fait que Congar mentionne le Concile et « les réformes qu'il a mises en route » est assez révélateur. Bien que Congar cite dans son livre un certain nombre de défauts de Vatican II, il insiste néanmoins sur le fait que Mgr Lefebvre doit accepter non seulement les documents spécifiques du Concile, mais aussi tout ce qu'il a mis en route. Il écrit que cette acceptation des réformes post-conciliaires est nécessaire pour vivre « dans la communion de l'Église » :

Ce qui est en cause, ce n'est pas l'usage du latin, ni le port de la soutane cléricale, ni le régime de vie au séminaire d'Écône... Ce qui est en cause, c'est l'acceptation du Concile Vatican II et de ses seize documents, signés par l'ensemble de l'épiscopat catholique, approuvés et promulgués par le Saint-Père ; et ensuite l'acceptation des réformes - en particulier liturgiques - qui ont été entreprises par le Concile, formulées à Rome ou élaborées en détail par les autorités pastorales de chaque pays, et approuvées par le Pape. Une telle acceptation est nécessaire pour vivre pleinement, efficacement et concrètement dans la communion de l'Église aujourd'hui.


Grâce au Traditionis Custodes de François, nous savons maintenant que nous devons choisir entre la tradition (c'est-à-dire le catholicisme) et les réformes de Vatican II, mais Congar était assez avisé pour comprendre qu'il devait argumenter (de façon fallacieuse, bien sûr) qu'on pouvait réconcilier la tradition avec ce qui apparemment la contredit :

L'Église est tradition, transmission de ce qui a été donné une fois pour toutes : révélation, sacrements et ministère. Il est donc facile de comprendre qu'un corps sincère et fidèle de Catholiques soit attaché à une forme ou une autre de tradition. Ceux qui sont en sympathie avec les déclarations catégoriques et tranchantes accorderont une place de choix aux formes qui reflètent ce besoin. Mais le grand fleuve de la tradition est plus large qu'un canal rectiligne aux parapets cimentés. La tradition des Pères est plus riche que la tradition dont le contenu a été fixé face à la Réforme par le « Saint Concile de Trente ».


Ainsi, sa première approche du problème consiste à soutenir que ceux qui sont attachés à la tradition doivent considérer que la tradition est beaucoup plus large qu'ils ne l'envisagent.

Ailleurs, il adopte une approche quelque peu différente, soutenant que la tradition englobe d’incessantes innovations :

La tradition n'est pas le passé, ce ne sont pas de vieilles habitudes entretenues par l'esprit de corps. La tradition, c'est l'actualité, à la fois transmettre, recevoir et créer. La tradition est la présence d'un principe à chaque moment de son développement. Nous n'acceptons pas la rupture. L'Église ne cesse d'innover, par la grâce de l'Esprit Saint, mais elle prend toujours aux racines et se sert de la sève qui en provient.


Ainsi, quoi que nous pensions de la « tradition », Congar veut que nous sachions que nous ne pouvons pas la laisser nous conduire à rejeter les innovations de Vatican II. Comme nous le verrons plus tard, Congar affirme fréquemment que le Saint-Esprit guide ces innovations. Mais d'abord, nous devons voir où Congar va chercher la vérité si ce n'est dans la tradition catholique.

Sources alternatives de la Vérité. Dans les deux derniers versets de l'Évangile de saint Matthieu, nous avons la preuve que l'Église catholique possède la plénitude de la vérité religieuse que Jésus-Christ a choisi de transmettre :

« Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, leur appreant à garder tout ce que je vous ai commandé : et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » (Matthieu 28,19-20).


Sans aucun doute, nous pouvons tous progresser dans la connaissance et la compréhension de la Foi catholique ; mais nous savons que notre religion contient toutes les vérités religieuses que nous pouvons et devons connaître de ce côté-ci du Ciel. Cependant, comme tant d'autres penseurs catholiques, Congar a cherché la vérité religieuse en dehors de l'Église :

Je veux ramasser chaque petit fragment de vérité, où qu'il se trouve, avec le même soin que je mettrais à ramasser un petit morceau d'une hostie consacrée... Et qui pourrait nier que les Protestants puissent posséder de petits fragments ou éléments de vérité ? Qui pourrait prétendre que nous n'avons rien à gagner ou à découvrir ?


Nous avons ici un sophisme typique de Congar. Il est évident que les Protestants possèdent des éléments de vérité : après tout, ils croient à de nombreuses vérités du catholicisme. Mais parce que ces éléments de vérité dans les religions protestantes proviennent de l'Église catholique, il n'y a aucune raison de nous tourner vers les Protestants pour découvrir la vérité chrétienne. Effectivement nous avons plus à « gagner ou à découvrir », mais cela adviendra si nous arrivons au Ciel, pas si nous arrivons à l'église protestante locale.

Pour Congar (comme pour François), une autre source riche de « vérité » était l'erreur condamnée :

On ne peut pas nier qu'un texte comme celui-ci dise matériellement quelque chose de différent du Syllabus de 1864... Mais, entre autres choses, le Syllabus tentait de défendre un pouvoir temporel auquel, compte tenu de la nouvelle situation, la papauté a renoncé en 1929. Le contexte historico-social dans lequel l'Église est appelée à vivre et à parler a changé, et des leçons avaient été tirées des circonstances.


Dans son ouvrage Ils l'ont découronné, Mgr Lefebvre a répondu à ce passage avec la force et la précision catholiques qui le caractérisent :

Malheureusement pour le père Congar, ces « Catholiques » ne sont autres que les Catholiques libéraux condamnés par les papes ; et l'enseignement du Syllabus, loin de dépendre de circonstances historiques passagères, constitue un ensemble de vérités logiquement déduites de la Révélation et aussi immuables que la foi !


Comment pourrait-il en être autrement ? Si Congar avait raison de penser que le Syllabus a été supplanté par les mêmes innovations condamnées par le Syllabus, alors pourquoi croirions-nous quoi que ce soit sur la base de l'autorité d’une Église qui pourrait revenir sur ses précédents anathèmes suivant les caprices de ceux qui la gouvernent ?

Enfin, Congar regarde le « monde moderne » comme une nouvelle source de vérité :

Par la Déclaration sur la liberté religieuse, par la Constitution pastorale Gaudium et spes, Sur l'Église dans le monde de ce temps - un titre significatif ! - l'Église de Vatican II s'est ouvertement placée dans le monde pluraliste d'aujourd'hui ; et, sans renier ce qui a pu être grand, elle a coupé les cordes qui l'amarraient aux rives du Moyen Âge. On ne peut pas rester bloqué à un moment particulier de l'histoire.


Ainsi, libérée de la tradition, l'Église est maintenant libre de chercher la vérité dans les eaux hostiles du protestantisme, des erreurs condamnées et du monde pluraliste que nous trouvons aujourd'hui. En effet, nous pouvons chercher la vérité ailleurs que dans les traditions de l'Église !

Processus démocratique. Ayant abandonné les protections de la tradition catholique et s'étant embarqué dans un voyage pour chercher la vérité dans des lieux jusqu'alors interdits, qu'est-ce qui garantirait le succès du Concile et de ses réformes ultérieures ? Congar répond par une description de l' « authenticité » du Concile :

Vatican II n'était pas parfait, que ce soit aux yeux des éléments « conservateurs » ou des éléments « progressistes » ; mais, plus que tout autre concile œcuménique de l'histoire, il présentait toutes les garanties d'authenticité. Comme aucun autre, il a rassemblé toute l'Église en la personne de ses pasteurs. Il a été beaucoup plus attentif à la minorité conservatrice que ne l'avait été Vatican I. Il n'y a pas eu de conflit entre l'Église et la minorité conservatrice… Le Saint-Père a fait tout ce qu'il a pu, allant même jusqu'à courir le risque de l'impopularité, pour créer les conditions dans lesquelles les inquiétudes de la minorité seraient calmées et le vote final de l'assemblée serait aussi unanime que possible.


Au lieu d'une garantie d'autorité ou d'infaillibilité fondée sur la protection du Saint-Esprit, Congar parle d'une garantie d'authenticité sur la base des principes du processus démocratique. Il n'y aurait certainement pas eu d'incompatibilité inhérente entre la protection du Saint-Esprit et l'accord des Pères du Concile réunis. Mais le fait que les « éléments progressistes » du Concile ont procédé par tromperie, ont intentionnellement abandonné les protections traditionnelles de la Foi, et ont explicitement refusé de définir quoi que ce soit de nouveau, vicie les affirmations selon lesquelles les nouveautés de Vatican II jouissent de l'autorité ou de l'infaillibilité.

Ainsi, Congar fait quelques appels aux résultats du processus démocratique pour contrer les doutes de Mgr Lefebvre sur le Concile et ses réformes :

Mgr Lefebvre écrivait en effet à l'abbé Georges de Nantes, le 19 mars 1975 : « Je vous fais savoir que, si un évêque rompt avec Rome, ce ne sera pas moi ». Il entend par là la Rome fidèle (selon ses lumières), la « Rome éternelle », et non la Rome de Vatican II ou la Rome du Missel de Paul VI. Mais comment peut-on prétendre avoir raison et prétendre se conduire comme faisant partie d'un tout quand on s'oppose à l'Eucharistie que 700 000 000 de catholiques, 400 000 prêtres et 2 550 évêques célèbrent en union avec le successeur de Pierre ?
Dans le dialogue, j'accepterais une discussion (...) à condition que mes collègues débatteurs n'excluent pas d'avance une possibilité qui est en réalité la conviction de 2 500 évêques, 400 000 prêtres et des centaines de millions de fidèles.


Les novateurs comme Congar pointent ces chiffres comme une garantie de l' « authenticité » des réformes de Vatican II, mais ne pensent pas ensuite à voir ces chiffres décimés au fil des ans comme un fruit indubitable des réformes de Vatican II !

Si nous nous demandons pourquoi Congar défend Vatican II sur la base de sa ressemblance avec un processus démocratique plutôt que sur sa qualité de concile œcuménique de l'Église, nous trouvons notre réponse dans son plaidoyer pour les innovations du Concile concernant la collégialité :

Mgr Lefebvre n'est pas le seul à avoir attiré l'attention sur l'existence d'un danger : celui d'une diminution de l'exercice personnel de l'autorité à cause des conférences, des commissions, des organismes centralisés, des aumôneries nationales, etc. Il ne semble vraiment pas que la collégialité et la mise en place de synodes aient éclipsé l'autorité papale.


Congar et d'autres voulaient que la collégialité - telle qu'elle s'exprime dans les synodes par exemple - supplante l'exercice traditionnel de l'autorité de l'Église, on peut donc comprendre sa motivation à caractériser Vatican II comme ayant plus de « garanties d'authenticité » que tout autre concile parce qu'il était plus démocratique.

Congar poursuit en se moquant des sceptiques de la collégialité comme étant conservateurs, paternalistes, et apparemment critiques à l’égard de la Révolution française et de la Révolution russe :

Les hommes imprégnés d'un esprit conservateur et paternaliste ont une sorte de « répulsion viscérale » pour des mots comme « base », « peuple », « démocratie »... Cette répulsion est une réaction régie par le tempérament et la persuasion politique. Mais l'Église a son propre ordre des choses, et sa nature essentielle - la communion - remonte à plus de dix-sept siècles avant l'époque de la Révolution française et à dix-neuf siècles avant la Révolution russe.


Bien sûr, la collégialité n'était pas le but ultime pour Congar. Comme nous le voyons dans le plaidoyer suivant à l'intention de ceux qui pourraient s'opposer à la démocratie en politique, il veut simplement que, tous, « nous accordions à l'Évangile une transcendance et une liberté » pour opérer dans l'Église :

Un catholique peut certes être opposé à la démocratie en tant que régime politique, à condition d'utiliser son intelligence pour adopter cette position. Il peut être « de droite » à la même condition, et aussi à la condition qu'il soit prêt à laisser un sens vivant de l'Église et un sens vivant de l'Évangile gouverner ses réflexes de groupe... Je demande seulement que l'on soit clair sur soi-même, que l'on soit intelligemment critique sur ses conditionnements ; et je le demande du point de vue d'une idéologie qui se mêle à nos croyances les plus fortes : qu'en définitive, nous accordions à l'Évangile une transcendance et une liberté dont le Seigneur Jésus est à jamais l'exemple et la source.


Pour reprendre une expression que François a donnée à l'Église et au monde, Congar a effectivement demandé que nous soyons tous ouverts à un dieu des surprises qui se manifestera lorsque nous mettrons de côté les vérités établies et que nous nous laisserons guider par le monde, la chair et le diable.

Mouvement de l'Esprit. L'un des aspects les plus instrumentaux et les plus offensifs des réformes de Vatican II a été le blâme blasphématoire du Saint-Esprit pour ces adultérations de la vraie Foi. Pour Congar, l'« esprit » est dans le « cœur de tous », ce qui explique (slon lui) pourquoi le processus démocratique permet à l'Église de rester « authentique » alors qu'elle cherche sa tradition dans des sources précédemment condamnées :

L'Église est en fait une communion : une communion spirituelle par la foi et l'amour que l'Esprit Saint, le seul et même esprit, met dans le cœur de tous.
L'Église est l'amour que l'Esprit de Dieu met dans nos cœurs : un amour qui cherche la réconciliation et l'unité ; un amour actif, inventif en initiatives de service ; un amour profond qui, dans la compassion de Dieu, prend sur lui les douleurs des hommes par la prière et l'intercession... Et l'Église est mission - ce qui n'est pas synonyme de propagande ou de prosélytisme.


Il est bien sûr vrai que les Catholiques fidèles sont guidés par le Saint-Esprit pour faire la volonté de Dieu, mais il est grotesque de croire que le Saint-Esprit nous est donné dans le but de changer la Foi en quelque chose de radicalement incompatible avec ce qu'elle a toujours été.

Congar lui-même reconnaît que cette soi-disant guidance de l'esprit conduit à des résultats qui divergent de l'enseignement catholique historique. Écrivant spécifiquement sur le mouvement œcuménique qui allait finalement nous donner les Rencontres de Prière d’Assise, Congar blâme l'Esprit Saint pour sa propre acceptation ouverte d'attitudes qui auraient été désapprouvées dans le passé :

Quiconque s'est engagé dans le mouvement œcuménique, qui y a rencontré des chrétiens sérieux et engagés, ne peut que croire qu'en notre siècle, si problématique sur le plan de la foi, Dieu a suscité ce mouvement comme une immense marée qui proclame l'attraction d'un corps céleste suprême, l'Esprit Saint, l'Inconnu au-delà de la Parole, dont la nature est de concentrer ensemble des personnes, des énergies, des initiatives qui ne connaissent même pas l'existence les unes des autres. Il y a quelque chose qui vient de Dieu : c'est le fait de l'Esprit Saint, qui met en mouvement mon ouverture d'esprit, qui justifie que j'aie une attitude différente envers les non-catholiques de celle approuvée et pratiquée dans le passé, même par des autorités que je vénère.


En utilisant ce raisonnement, Congar et tant d'innovateurs comme lui ont réussi à amadouer des Catholiques bien intentionnés mais crédules pour qu'ils croient que le Saint-Esprit a réellement amené l'Église à adopter des croyances et des pratiques absolument contraires à ce que l'Église a enseigné pendant près de deux mille ans.

Et c'est cette même mentalité et ce même processus que François déploie avec son nouveau Synode. Comme il l'a dit pour ouvrir le Synode, il suit l'inspiration de Congar pour développer une religion différente. Les mots de Mgr Lefebvre à propos de Congar s'appliquent à François et à ses collaborateurs : « Nous avons affaire à des gens qui n'ont aucune idée de la vérité, aucun concept de ce que peut être une vérité immuable ».

Les Catholiques fidèles, en particulier ceux qui occupent des postes de responsabilité, doivent défendre assidûment la foi catholique contre tout ce que Congar et François représentent dans l'Église. Alors que François et ses compagnons destructeurs s'inspirent de Congar, nous pouvons trouver notre propre inspiration dans les derniers mots de l'ouvrage de Mgr Lefebvre, Ils l’ont découronné :

Quant à moi, je ne démissionnerai pas ; je ne me contenterai pas d'assister, les bras ballants, à la mise à mort de ma Mère la Sainte Église... Malgré tout, je ne suis pas pessimiste. La Sainte Vierge aura la victoire. Elle triomphera de la grande apostasie, fruit du libéralisme. Une raison de plus pour ne pas se tourner les pouces ! Nous devons plus que jamais nous battre pour le Règne social de Notre Seigneur Jésus-Christ... Notre Père, que ton règne vienne ! Vive le Christ-Roi ! Saint-Esprit, remplis le coeur de tes fidèles ! Ô Marie, soyez notre Reine, nous vous appartenons !

     

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 François, Congar, Mgr Lefèbvre et l’Église Synodale par vistemboir2  (2021-10-26 10:36:36)
      Congar “de sainte mémoire” par Vianney  (2021-10-26 11:35:14)
      Tout est clair, net.... par Pol  (2021-10-26 13:31:24)
          Il est vrai... par vistemboir2  (2021-10-26 13:39:25)
      Le processus synodal est donc pré-inspiré ou pré-orienté... par Scrutator Sapientiæ  (2021-10-29 18:34:08)
          A l opposé par Roger  (2021-10-29 22:31:20)


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