L’idée que l'Église sache depuis des siècles que des voleurs, des meurtriers, viennent se confesser, mais maintienne quand même le secret de la confession car elle aurait éventuellement de bonnes raisons ne vous effleure pas ?
La monde n'est pas binaire. Ce n'est pas soit :
- on dénonce le scandale des abus et on veut la levée du secret de confession
- ou on tait le scandale des abus et on dénonce la volonté de lever le secret de confession.
Vous me mettez dans quelle case, moi qui suis horrifié par ce rapport mais qui ne veut en aucun cas que soit levé le secret de confession ? Semi-rigide ?
Car une confession n'est pas une discussion avec son avocat ou son médecin, ni même une discussion entre amis. La confession est un sacrement. Le pénitent ne parle pas au prêtre, il parle à Dieu : "Le confesseur n’est pas le maître, mais le serviteur du pardon de Dieu" (CEC 1466). Le Catéchisme rajoute bien : "Il ne peut pas non plus faire état des connaissances que la confession lui donne sur la vie des pénitents. Ce secret, qui n’admet pas d’exceptions, s’appelle le " sceau sacramentel ", car ce que le pénitent a manifesté au prêtre reste " scellé " par le sacrement."
Vouloir lever le sceau sacramentel de la confession, c'est accepter qu'on puisse être "débaptisé", "déconfirmé", "désordonné", "démarié"...
Et on pourra peut-être décanoniser saint Jean Népomucène alors, mort pour rien !
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