J'ai compris votre second degré.
La paroisse territoriale est devenue du pipeau... ce qui permet à chacun de faire son marché et c'est tant mieux.
Le tour de passe-passe paroisse = 12 ou 75 clochers amuse peut-être certains, pas un historien de l'Eglise.
Avant 1200, parrochia signifie diocèse et le "curé" n'existe pas.
On n'a qu'à considérer qu'un diocèse avec une dizaine de prêtres, comme ce sera le cas dans dix ans par endroits, n'est qu'une seule paroisse avec un curé (l'évêque) et ses vicaires. Et si on fait le ratio pratiquants de moins de 65 ans et prêtres, nulle inquiétude.
Je donne à un autre diocèse que celui où, par obligation professionnelle, je réside. Dois-je m'en confesser ? Je ne serais pas enterré dans ma paroisse, si je devais mourir demain. Si l'évêque du cimetière visé devait changer et ré-interdire les messes aux funérailles, j'aurai la chance d'avoir des amis prêtres pour venir dire la messe dans une grange ou un parc. On en sera là. Un prêtre a enterré ainsi sa maman dans les années 90, dans la grange familiale. Et j'ai des dizaines d'anecdotes similaires, dans un diocèse où on prêta des églises à des protestants ou à des obsèques civiles.
Le jour où un député de gauche sera enterré par des laïcs de son lieu de résidence comme tout un chacun, et non pas par l'évêque du coin avec messe et concélébration, je réviserai mon propos.
Les funérailles d'un sénateur socialiste ligérien, président de la commission des lois sous Hollande au Sénat, thuriféraire et nostalgique de Riobé par l'écrit, catholique pratiquant et pétitionnaire pour Témoignagna Chr*, seront quelque chose, j'imagine... Je vois d'ici l'évêque demander de pardonner à ce sénateur d'utiliser la première classe en train et même de parler fort dans son téléphone depuis son fauteuil (vécu personnel, derrière lui). Quand KTO fait un documentaire sur la cathédrale, témoignent l'évêque, des laïcs insignifiants et affligeants... et l'ancien maire (à qui on n'a rien demandé !). KTO a été aimablement prié de l'interroger, pour faire plaisir... C'est le même qui, cette année, a fait un cirque phénoménal quelques minutes avant le début pour être au premier rang à la messe johannique épiscopale, et qui était furieux que le comte de Paris soit aussi sur son rang. La gauche municipale avait, elle, boycotté cette messe (au mépris de la tradition locale aux pires heures des municipalités radicales).
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