Car Luther ne niait pas les mots de St Paul :"Sans la foi il est impossible de plaire à Dieu."

Mais ces hommes d'église font comme Luther en faisant d'une parole de la sainte écriture un absolu :"Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté". Or "Celui qui n'est pas avec moi est contre moi" dit Notre Seigneur. Un catholique ne peut nier ni la première ni la deuxième parole. "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église." À noter le singulier du "mon" car l'Eglise appartient à Notre Seigneur Jésus-Christ, et aussi ce qui précède, car c'est sur la foi que Pierre a les clés, pas sur Pierre pris en lui-même.

De fait François accueille les athées dans ses discours, en refusant de voir que l'athéisme est clairement une idéologie qui nie de manière frontale le réel. Car est ce que la matière peut se créer et s'ordonner elle-même ? En revanche quand il faut crier à l'idéologie tradie, là, sortons l'anathème.

Cet excellent article est une synthèse des principes de la praxis qui guide les hommes d'église depuis Vatican II : Ne pas aller directement contre le dogme, mais sous couvert de bons sentiments de charité envers l'humanité entière, agir comme si ces dogmes n'existaient plus.

On sent le problème quand on compare les textes cités avec beaucoup des textes antérieurs à Vatican II, y compris ceux des pères de l'Eglise. Il y a clairement contradiction.

Rien que naturellement, une structure qui n'a plus pour fin propre sa pérennité mais celle des autres, est condamnée à disparaître. Les principes qui ont permis à l'Eglise de tenir 2000 ans ne peuvent pas être remis en cause puisque cette longévité est à elle seule un miracle et montre que ces principes sont bons. Ma Fraternité universelle, les athées n'en ont que faire, puisque nier que Dieu a tout fait revient à se donner soi-même comme boussole.

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