tire son origine de la dévotion de la fin du moyen-age envers la Passion du Christ. Le pape PIe IX en éleva la solennité en reconnaisance de son retour de l'exil de Gaète pendant la révolution romaine, et la fixa au premier dimanche de juillet. Elle a été déplacée (par Pie XI ?) au premier juillet et a éliminé, de ce fait l'octave de la Nativité de saint Jean.

Cette octave préparait le fête de la Visitation de Marie à Elisabeth, fixée au 2 juillet. Les textes pré-tridentins de cette fête (hymnes, antiennes, répons) étaient très beaux, et évoquaient surtout la rencontre des enfants à naitre Jésus et Jean, portés par leurs mères respectives. Ces textes ont paru incompréhensibles aux rédacteurs du bréviaire romain dit de s. Pie V (fin du XVIe s) et ils ont été dans leur quasi- totalité remplacés par des extraits de l'Ecriture ou du commun de la vierge Marie. La fête de la Visitation s'en est trouvée amoindrie et banalisée.

De sorte que cette date du 2 juillet, privée du soutien de l'octave de s. Jean et des textes qui le concernaient a été incomprise, elle a paru une anomalie, ainsi placée loin du cycle de Noël. Alors qu'elle était en dépendance de la fete de la Nativité de s. Jean...
C'est pourquoi, les néo-réformateurs l'ont sans hésitation supprimée ou déplacée à une date incongrue, le 31 mai semble-t-il comme pour achever le défunt Mois de Marie...

L'évolution organique de la liturgie, dont on parle ici-même ces jours-ci, n'a pas que des bons cotés...Elle a suivi souvent les voies de la facilité et de l'ignorance...
Soit....
Ita diis placuit...

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