est une justification a posteriori de la situation religieuse, telle qu'elle se présente pour nous aujourd'hui. Théologiquement, elle ne vaut donc rien !

En outre, il tend à confondre, à dessein, comme on le fait depuis Vatican II, la "liberté religieuse" et la "liberté pour l'Eglise". Et beaucoup de chrétiens pensent, en effet à tort, qu'être pour la "liberté religieuse", c'est être pour la religion et donc pour la liberté de l'Eglise catholique et qu'être contre la "liberté religieuse", c'est être contre la liberté de l'enseignement religieux et la liberté de l'Eglise catholique. Ils confondent le principe de la "liberté religieuse" qui affirme un principe de liberté pour les religions de manière générale et la liberté pour la seule vraie religion, le christianisme catholique !

Il oppose la "liberté religieuse" à la culture religieuse d'une société qui s'oppose à la "liberté religieuse". Selon lui, Jean XXIII et Vatican II ont reconnu les signes des temps, parce qu'ils ont fait passer l'Eglise et l'Occident, de la société de la culture religieuse dominante à la liberté religieuse, pluraliste, démocratique, etc ...

Une société moderne, sécularisée est donc un bien, selon lui. Le danger du relativisme ? Le prélat l'évacue ! la sécularisation peut certes se transformer en relativisme et sécularisme, mais nous devons évangéliser par amitié et sans prosélytisme.

On est ici en un mot, dans le monde d'avant le péché originel ou dans le monde des bisounours, dans le monde d'une Eglise et d'un Occident qui ont renoncé à s'affirmer et qui trouvent encore le moyen de justifier leur pusillanimité !

Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel. Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici. D'avance, merci !