Cela dit, le prêtre qui m'a marié était un grand jésuite, mais il avait sa cravate...
On dirait des professeurs d'un grand séminaire depuis les années 70.
On dirait un Etat dans l'Etat, car les SJ n'en sont pas moins le premier ordre au monde. Quand on sait la durée d'études et la formation spirituelle un peu spéciale (que je n'aime pas du tout), on est stupéfait.
Il n'y a que deux ou trois cents Chartreux, bien plus exigeants...
Les Jésuites astronomes, historiens et missionnaires sont bien moins nombreux que les sociologues et théologiens.
Je vais finir par me demander si la théologie n'est pas une invention du diable..., car les raisonnements peuvent mener à tout et son contraire. Il y a tant d'écoles...
Je suis à peu près certain que Rome a vidé l'AF parce qu'elle était aussi un mouvement laïc. Avec ces hommes-là, doués de leur quatrième voeu n'est-ce pas, on ne peut rien leur dire... Ils ont trouvé leur voix dans cette congrégation de pouvoir, qui eut ses belles et nobles heures. Ils surfent beaucoup sur leur passé, que je respecte, mais duquel ils sont totalement coupés.
Le P. Thomas sj racontait dans un club des hommes en noir, nègre donc, que dans les années 70 les Jésuites se présentaient en Amérique en indiquant leur tendance sexuelle, en toute liberté.
On peut connaître encore quelques Jésuites ancienne façon à Paris et ailleurs. Balthasar a quitté sa congrégation. Lubac l'a critiquée frontalement. Mon ami prêtre m'a dit, dans ses rares confidences sur sa Compagnie, que beaucoup de ses confrères avaient totalement abjuré tout en restant dans la maison. Et ce jésuite-là n'était pas des plus conservateurs en théologie, pas du genre à médire sur l'Eglise.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !