et pas arc-bouté sur les rubriques du missel, pour donner à réfléchir et défendre un système politique qui m'agrée aussi.

Et le style, et le ton.

Je ne suis pas d'accord avec son explication providentialiste de la mort de Louis XVI. La Providence peut être invoquée à la messe et en retraite, pas dans un livre d'Histoire ou de science politique. Si Dieu a voulu la mort de Louis XVII pour faire la leçon aux Français (qui depuis lors s'ne moquent totalement), alors je ne veux pas ce dieu.

On peut aussi reprocher au roi sa faiblesse, son refus de faire tirer sur quelques agités dès juin-juillet, l'abandon de la noblesse et des officiers dès juillet, l'auto-sabordage de celle-ci en août...

Les maçons de Savoie de la fin du XVIIIe s. étaient aussi certainement différents des nôtres des années 1880-1920.

Les archiducs et autres empereurs d'Autriche, persécuteurs catholiques du clergé régulier, n'étaient pas mal non plus dans leur genre... La commission des réguliers en France. Le refus de refonder les monastères sous la Restauration, pas mal non plus... Charles X est devenu bigot après une vie de bâton de chaise. Henri V a voulu sauver les principes mais aurait mieux fait d'accepter plus ou moins sournoisement le tricolore, et obtenir la répudiation d'avec sa femme. Cela aurait évité les querelles des monarchistes qui durent depuis... Le comte de Chambord n'avait été bien formé non plus dans sa jeunesse, au sens intellectuel et il était obsédé par sa fréquentation de Marie-Thérèse.
Louis XVIII a su faire avec Fouché et Talleyrand. Un vrai tradi se bouche le nez...

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