Le prochain est une personne... proche. Si nous avons le devoir d'aider ceux qui sont dans le besoin, nous n'avons pas le devoir de les aimer comme nous-mêmes.
Dans la parabole du bon samaritain, Notre Seigneur ne demande pas "qui a été le prochain du bienfaiteur ?" mais "quel a été le prochain de l'homme blessé ?".
On comprend de cette parabole que le prochain n'est pas n'importe qui :
- C'est le bon Samaritain qui est le prochain de l'homme qu'il a aidé et pas l'inverse. Ce dernier a le commandement d'aimer son bienfaiteur comme lui-même. Pas l'inverse, même si ça a été le cas par surcroît de bonté de la part du Samaritain.
- Le prêtre et le lévite ne sont pas les prochains de l'homme
On doit donc aimer son prochain comme soi-même, point. Pour les autres, Notre Seigneur nous demande d'aimer nos ennemis, mais pas de les aimer comme nous-mêmes. On peut même dire qu'aimer son lointain comme soi-même risque de nous empêcher d'aimer nos proches comme nous le devons car nos capacités ne sont pas illimitées.
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