et aucun des apôtres n'a fait table rase du passé des peuples à convertir !

N'a-t-on pas gardé les "basiliques" romaines pour en faire des églises ?
Pourquoi opposer les exercices de vertus* quand précisément ils donnent des forces vives pour le bon combat ?

Et quel combat ? Celui contre la part de soi-même qui irait de travers si on ne se promettait pas à soi-même de rester droit. En catéchisme, cela se nomme "une résolution", en toltèque, cela se nomme accord. N'est ce pas aussi parlant pour dire rassembler en son âme les forces pour redevenir pur (simple, unifié, réuni en soi.

Pas de quoi se moquer en exagérant les conséquences, ni en jetant sa propre tradition.

Sachons faire mieux, et cela me plaira infiniment. Mais je constate l'échec fréquent de nos catéchismes, perçus comme radotés, décalés ou peu compréhensibles, donc inopérants en pratique.

Avez-vous une autre solution pour aider nos contemporrains et nos frères croyants à mieux progresser en eux-mêmes ? Est-ce que ces accords ne sont pas très utiles pour se retirer un peu en son coeur à examiner son comportement, d'une confession à l'autre ? d'une retraite annuelle à l'autre ?

Je ne comprends pas ces rejets, qui rétrécissent trop souvent les angles de vue, et les outils de perfection disponibles.

Et j'en suis triste pour tous ceux qui perdent par notre rétrécissement une occasion de rejoindre Dieu qui vit en leur coeur.

Glycéra





PS : refusez-vous de manger des tomates ? des haricots ? ou d'autres produits acclimatés chez nous ?



* Vertu : sens étymologique (virtus en latin) = force, courage, pour le soldat, le combattant.

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