Les prêtres encaissent en confession beaucoup de souffrance et doivent parfois improviser des solutions pour empêcher le pire. Vincent Montgaillard raconte comment l'un d'eux décide de récupérer l'arme d'un jeune homme de 20 ans qui vit en roulotte avec sa mère... dont il veut se débarrasser. Le prêtre finira par déposer le revolver au commissariat sans donner l'identité de son propriétaire.
Je suppose que ce n'est pas pendant la confession et avec l'accord de son pénitent que le prêtre a "récupéré" son arme !
Et pour la voler ensuite, il a bien fallu qu'il se souvienne volontairement de ce qui lui avait été dit en confession. La violation de son secret est donc flagrante et le fait qu'il n'y ait pas la circonstance aggravante de la révélation de son nom à la police n'y change rien !
Mais dès le début, parler de "improviser des solutions pour empêcher le pire", c'est déjà avoir l'intention de quelque manière que ce soit, de ne pas respecter le secret de la confession.
Le jeune homme en question se doutera bien qu'il n'y a que le prêtre à qui il s'est confessé qui ait pu lui voler son arme puisqu'il est le seul à qui il en ai révélé l'existence. Cela ne l'incitera certainement pas à se confier à un autre prêtre le jour où il voudra se confesser pour de bon.
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