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Un grand sac de billes pour vous ...
par Glycéra 2021-01-23 12:02:35
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Jésus n’est pas théologien


La question est : « Prouver que Jésus agit de manière théologique »

Quelques réflexions, si elles vous permettent de développer la question intéressante, mais y sentez-vous une orientation pour vous poussez à penser selon une seule façon ?

Qu’est-ce que la théologie ?

Si c’est la science d’apprendre Dieu, Jésus est-il prof de théologie ? Il ne peut en être élève sinon, il ne serait pas Dieu. Il a pu apprendre Sa Tradition quand il a appris les choses de son pays avec ses parents, mais il n’a pas eu à avancer vers la Connaissance du Dieu qu’il est lui-même.

Qu’est-ce que la « manière » théologique ?

Théologie ? laquelle : positive (affirmative) ou « négative » c’est-à-dire que Dieu est plus grand que ce que nous saurions dé-finir ? Cela change l’angle de vue de votre question.

Théologie = science. Longtemps confondue, ou contenant, sa sœur la philosophie. Selon les lieux et les époques, cela changea. Une science codifiée, rangée, donc selon la dimension des intellects humains, donc, elle ne contient pas Dieu. Elle sert de méthode pour apprendre des choses sur Dieu.

Comme dans les tentations au désert, Jésus semble-t-il argumenter, à coups de citations, pour convaincre, donc s’abaisser aux jeux d’un débat de raison ?


Quand il eut 12 ans, il répondait aux questions, on l’interrogeait, car il savait, il disait son savoir, selon les enseignements de sa Tradition. Anne-Catherine Emmerich dit que ce fut son « examen réussi » pour être lui aussi pharisien, savant, reconnu. Jésus portait le manteau (châle ?) des doctes et on l’appelait « maître » car il était reconnu par ses pairs.

Il montre dans les répliques ici qu’il possède les Ecritures, et qu’il y voit des choses plus profondes que ceux qui s’en tiennent à la lettre. Il peut donc répliquer en « théologie positive ». Ensuite, n’est-il pas en train d’éveiller ses apôtres à la richesse divine, en « théologie négative » ?

Il leur explique même de l’anatomie : le tube digestif. Ce tube fait partie de l’extérieur de l’homme : c’est un tube ouvert à la bouche et à l’anus. Pour entrer dans le corps de l’homme, l’aliment doit-être capable de passer la muqueuse, la barrière intestinale. L’impur sort comme il était entré, juste un transit, qui n’a pas souillé l’homme. Entendre une hérésie n’est pas une faute, se l’assimiler le serait.
Par contre, les toxines, donc aussi les mauvaises pensées, les erreurs de la raison, sont des productions, endocrines, internes, et doivent alors être évacuées pour redevenir pur au-dedans.

Donc, il balaie les arguments scripturaux secs de ceux qui ne veulent pas voir plus loin que leurs propres définitions. Il ne rejette pas la loi de Moïse, mais comme en d’autres occasions, démolit, limite le champ, des préceptes pharisiens.


Puis, avec les disciples (étymologie = ceux qui se laissent enseigner), ouvre au sens complet du toucher divin, qui est l’espace entre les lettres, le souffle entre les mots.


Alors Jésus agit-il en théologien ?
Si cela peut vous servir.
Merci de m’avoir donné fourni l'occasion de m'apercevoir de cette manière qu'à Jésus de marier les aspects que souvent l'homme oppose, (que le diable coupe en deux inconciliables).

En Dieu tout est Un.
Et nous en faisons partie.

Avec mes bonnes salutations
Glycéra


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___________ Des documents pêchés de ci de là qui vous fourniront de la matière à classer et relier (avec les adresses des pages internet)
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Définition de Théologie

Le terme théologie tire son origine du mot latin theologĭa. Ce mot, à son tour, provient du concept grec formé par theos (« Dieu ») et logos (« étude »). La théologie est donc la science qui se charge de l’étude de Dieu et de ses attributs et perfections. Il s’agit d’un ensemble de techniques philosophiques qui cherchent à parvenir à des connaissances particulières sur les entités divines.
Le terme a été entériné par Platon dans « La République ». Le philosophe grec l’employait pour se référer à la compréhension de la nature divine par le biais de la raison, contrairement à la compréhension littéraire. Par la suite, Aristote a adopté le concept avec deux sens: la théologie en tant que branche fondamentale de la philosophie et la théologie en tant que dénomination de la pensée mythologique immédiatement antérieure à la philosophie.
Pour le savoir théologique catholique, l’objet d’étude directe est Dieu. Ses vrais critères sont la raison humaine et la révélation divine, alors que l’Église est perçue comme la communauté de foi et de christianisme. Ceci dit, l’Église a le pouvoir d’établir, de façon autorisée, les critères pour la réflexion théologique.
L’Église catholique considère que le savoir théologique est rationnel (étant donné que la théologie est une science) dont l’objet est donné par la révélation (la Parole de Dieu), qui, à son tour, est transmise et interprétée par l’Église.
La théologie catholique est fondée sur deux mystères: le Mystère Trinitaire (la doctrine chrétienne qui explique l’existence d’un seul Dieu en trois personnes différentes et identifiables: le Père, le Fils et l’Esprit Saint) et le Mystère Christologique (la vie de Jésus-Christ, avec sa naissance, sa passion, sa mort et sa résurrection).

https://lesdefinitions.fr/theologie

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Théologie

Discipline qui traite essentiellement du Dieu de la foi connu dans sa Révélation. La théologie fait appel aux différentes méthodes scientifiques parmi lesquelles l’histoire tient une place particulière, en restituant les documents de la foi à leur contexte, et en s’employant à les faire revivre. Mais la théologie bénéficie des apports de la philosophie de la psychologie, de l’ethnologie et, en général, de toutes les sciences qui permettent de mieux connaître l’homme, auquel Dieu se révèle.

https://eglise.catholique.fr/glossaire/theologie/

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Théologie négative ? Nul ne s’est déclaré ainsi.

https://www.unilim.fr/actes-semiotiques/2486

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Théologie, philosophie, selon les siècles

http://www.cosmovisions.com/$Theologie.htm

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Malheur à vous, tristes hypocrites !

Le chapitre 23 de l’Évangile selon Matthieu est entièrement formé par un violent discours de Jésus contre ses collègues théologiens. C’est une incroyable tirade digne de Cyrano, et même de Cyrano joué par Gérard Depardieu. Matthieu nous offre donc un chapitre entier de paroles dures. Il faut que ce soit important dans l’Évangile, car des messages essentiels comme l’amour des ennemis ou celui de la parabole du berger qui cherche et retrouve la plus perdue des brebis perdues n’occupent que quelques versets dans les évangiles.
Cherchons donc la Bonne Nouvelle du salut de Dieu (pour le monde et pour nous) dans cette page de l’Évangile selon Matthieu.
Jésus agresse ici vivement les pharisiens, au chapitre 12 du même livre, nous le voyons agit bien différemment, alors qu’ils cherchent à le faire mourir, Jésus s’éloigne sans un mot, nous dit le texte, « afin que s’accomplisse ce qui avait été annoncé par le prophète Ésaïe » :
« Voici mon serviteur que j’ai choisi,
Mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir.
Je mettrai mon Esprit sur lui,
Et il annoncera la justice aux nations.
Il ne contestera pas et il ne criera pas,
Personne n’entendra sa voix dans les rues.
Il ne brisera pas le roseau cassé,
Il n’éteindra pas le lumignon qui fume,
Jusqu’à ce qu’il ait fait triompher la justice.
Et les nations espéreront en son nom. »
(Matthieu 12:14-21)
Comment concilier ces deux façons d’être de Jésus dans le même Évangile ? D’abord qu’il est impossible de faire une loi générale qui serait valable en toute circonstance. Comme le dit Saint-Augustin, « Aime et fais ce que tu veux. Si tu te tais, tais-toi par amour. Si tu parles, parles par amour. Si tu corriges, corriges par amour. Si tu pardonnes, pardonne par amour. Aie au fond du cœur la racine de l'amour. De cette racine, il ne peut sortir que du bien. » (Commentaire de la 1ère lettre de Jean). Ce n’est pas du relativisme, comme si nous pouvions faire ce qui nous passe par la tête. Au contraire. Cette complexité à déterminer quel est l’acte juste à chaque moment de notre existence est une affaire sérieuse, c’est une responsabilité exigeante. Il n’y a que des cas particuliers, nous ne pouvons donc pas nous réfugier derrière des règles fixes pour chercher que faire ou ne pas faire.
Pour Jésus, face à l’opposition qu’il rencontre, il y a un moment où il faut se taire et partir sans rien répondre, et il y a un temps pour dénoncer fortement.
Ah ces théologiens qui se prennent pour Moïse !
Et c’est ça, finalement, le tort des scribes et pharisiens dénoncés ici par Jésus dans la première partie. Ils se sont assis sur la chaire de Moïse, et ils lient de pesants fardeaux de règles sur les épaules des gens. Ils prétendent penser à la place des autres.
Ne vous faites pas avoir, nous dit Jésus. Ils parlent et ne font pas ce qu’ils disent… ce n’est pas faute de le vouloir, la suite du discours de Jésus parle de leur engagement extrême, allant jusqu’à « payer la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin », multipliant les actes religieux jusque dans les plus petites choses de la vie quotidienne… mais avec leurs systèmes de règles, de doctrines et de rites, ces chefs religieux lient des charges sur les épaules des gens, des charges que les chefs religieux ne peuvent en réalité par remuer eux-mêmes puisqu’ils ne sont pas dans la situation des personnes qu’ils chargent ainsi. Il y a un vice fondamental, un vice dans l’idée même de fixer comment être fidèle à Dieu pour d’autres que soi.
Jésus propose une autre façon de chercher ce qu’il est juste de penser et de faire. Mais avant d’expliquer ce qu’il propose, il explique pourquoi les chefs religieux se prennent ainsi au jeu de vouloir fixer des règles pour tous. Ils aiment la première place, ils aiment dire aux autres ce qu’ils pensent, ils adoreraient être suivis. C’est tellement humain. Parce qu’étant un humain, nous sommes aussi un animal du même sang que les autres animaux qui vivent en société, et comme eux nous avons dans les gènes l’envie d’être le chef de la meute. Mais bon, nous ne sommes pas seulement un animal, et nous pourrions espérer nous élever un peu au-dessus de cette façon d’être, de temps en temps.
Il serait facile de ricaner, grâce à cette page de l’Évangile sur nos hommes et femmes politiques, ou sur les publicitaires. Il serait facile de dénoncer des églises chrétiennes ou des religions dont les fidèles sont sans cesse menacés de peines éternelles s’ils ne croient pas ceci, s’ils ne sont pas baptisés ou circoncis comme cela, s’ils épousent un conjoint qui n’est pas du bon sexe ou de la bonne religion… Si je me laissais aller, j’aurais envie de faire un parallèle entre ces pharisiens assis dans la chaire de Moïse et le conseil national de la Fédération Protestante de France qui cette semaine, une fois de plus, ose prendre parti dans un débat de société national au mépris d’une grande proportion de protestants pensant différemment…
Mais Jésus nous invite à une autre démarche que celle d’encore et toujours dénoncer la paille qui est dans l’œil du voisin. Après avoir dénoncé le travers des autorités religieuses croyant bien faire en pensant à la place des individus, « adorant à se faire appeler Rabbi Rabbi ! » Jésus nous dit :
« Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi… »…
C’est génial. Il est important de démasquer l’imposture de ceux qui tentent de nous empêcher de penser pour que leur propre idée prévale. Cela nous permet d’écouter ce qu’ils ont à dire sans se faire avoir, mais c’est aussi une bonne occasion d’en tirer une leçon pour notre propre fonctionnement. Parce que nous aussi, nous avons envie d’imposer notre point de vue aux autres, nous aussi avons la menace habile, et sommes parfois prêts à dégainer plus ou moins consciemment, plus ou moins explicitement une sorte de chantage pour imposer notre volonté aux autres.
Un seul enseignant
Mais le changement de perspective que nous propose Jésus est plus essentiel encore :
Ne vous faites pas appeler Rabbi;
car un seul est votre maître,
et vous êtes tous frères ou sœurs.
« Un seul est votre maître », qui est ce « un seul » ? C’est Dieu qui porte ce nom dans la Loi de Moïse, dans ce commandement central :
Écoute l’Éternel, notre Dieu,
l’Éternel est « un seul ». (Deutéronome 6:4)
Ce petit mot grec, « eiv », « un seul » est donc un des noms de Dieu, un nom qui enseigne que Dieu est seul en son genre, mais aussi que c’est le même Dieu qui nous dit ce qui est bon et qui nous pardonne quand nous sommes mauvais. Que c’est un seul et même Dieu qui est source de vie dans l’univers immense et qui se tient auprès de la fourmi que nous sommes comme si nous étions son fils ou sa fille unique, pour nous accompagner, nous guider, nous soigner, nous ressusciter.
Nous sommes tous frères. Il n’y a pas une caste de seigneurs qui décideraient ce que les manants devraient penser et faire. Ne nous laissons donc pas avoir, ni par ceux qui veulent nous imposer leur point de vue, ni par notre soif instinctive d’imposer notre point de vue aux autres.
Cela n’empêche pas d’écouter ce que disent les pharisiens et les scribes. Ils sont assis dans la chaire de Moïse, ils cherchent à tirer une parole de Dieu par l’interprétation de la Bible, et même par la multiplicité des interprétations. C’est très bien. Mais pour Jésus, la source de la révélation n’est pas éteinte.
Méfions-nous des pharisiens qui veulent nous empêcher d’écouter et de penser par nous-mêmes. Mais Jésus nous dit que le plus terrible des empêcheurs d’écouter par soi-même c’est ce pharisien qui est en nous et qui nous autocensure, cramponné que nous sommes à ce que nous avons toujours pensé comme un enfant à son doudou. Ce pharisien, c’est ce nous-mêmes trop paresseux pour se poser des questions, c’est ce nous-mêmes qui est culpabilisé à l’idée de douter de ce qu’on lui a dit qu’il devait penser et faire… alors que le Christ a définitivement tordu le cou à la moindre crainte de Dieu. « N’ayez pas peur », « que votre cœur ne se trouble pas », nous dit-il à de multiples reprises.
Allez, nouveaux Moïses et Moïsettes, montez donc sur la montagne, et recevez la révélation directement de la bouche d’ « un seul ».
Mais, allez vous me dire, nous allons redescendre de la montagne avec un sac plein de toutes sortes d’idées nouvelles, à ajouter à tout ce que nous aurons déjà entendu de ces grands esprits assis sur la chaire de Moïse, plein de paroles de la Bible. Comment faire la synthèse, comment me décider, moi, tout petit, qui n’ai encore jamais vécu cette journée de demain pleine d’inconnues ?
Un seul père
Jésus ajoute deux écoutes encore. Pour recevoir deux paroles que l’on ne peut trouver ni écrite avec de l’encre sur un papier, ni d’aucun scribe ou Rabbi, pasteur, prêtre ou théologien, aussi savant soit-il.
« ‘Un seul’ est enseignant » Jésus ajoute que « ‘Un seul’ est votre Père et il est dans les cieux ». cela fait référence à une autre sorte de parole venant de Dieu. Par la première, nous recevons un enseignement, par la seconde, Dieu fait de nous son enfant. C’est qu’il y a deux mots différents en hébreux pour dire la Parole.
• Les tables de la Loi de Moïse s’appellent « les dix paroles »(Ex 34:28), et la parole, ici, c’est dabar rbd
• Alors que quand Dieu crée dans le premier chapitre de la Genèse, c’est avec dix paroles « Dieu dit… », et la parole, alors, c’est amar rma
La Bible a quelque chose à nous apporter sur le dabar de Dieu, son point de vue sur ce qui est juste et bon. Les théologiens peuvent parfois nous aider à l’y trouver, et Jésus nous dit que Dieu nous enseigne ce dabar directement.
Mais il y a cette autre sorte de Parole, qui se dit amar, une parole créatrice, et celle-là, aucune église, aucune commission, aucun rite n’en est maître, mais Dieu seul. Et cette parole, c’est à chacun de la recevoir par lui-même. Quand le dabar nous dit que vivre c’est aimer, la seconde parole nous donne un cœur de chair pour aimer. Le dabar nous dit que Dieu existe, le amar nous le fait espérer, aimer, et même goûter.
Un seul chef, une seule poule
Mais si chacun écoute et pense dans son coin, s’il y a une myriade de petits Moïses, de fils et de filles de Dieu, est-ce que ce ne sera pas le chaos ? Ne faudrait-il pas un chef ou une commission pour unir cette foule ? Jésus répond à cette interrogation : « un seul est votre chef, le Christ ». Faisons-lui confiance. Et Jésus ose cette comparaison : Dieu est comme une poule unique qui vient en Christ rassembler tous ses poussins sous ses ailes. Pour les auditeurs de Jésus, le Christ était à espérer comme un salut de Dieu, un salut qui vient bientôt. Que nous soyons ou non persuadé que Jésus est ce Christ, peu importe, nous est-il dit ici, l’essentiel est de lui faire place dans notre existence en disant « béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (v.39). Béni soit ce quelque chose que j’accepte précisément d’avoir encore à découvrir, quelque chose de neuf venant de Dieu. C’est une simple question de bonne volonté, d’ouverture à cette chaleur, à cet amour. Cette confiance que nous pouvons chacun écouter et penser par nous-mêmes et être tous ensemble unis parce que Dieu est un.
Et sept lamentations sur les hypocrites
Que vient faire ici la terrible diatribe sur « les scribes et pharisiens hypocrites » ? Ils font, et nous faisons bien évidemment partie des poussins chéris du Christ maman poule.
Ces « malheur à vous » ne sont pas des malédictions mais ce sont des lamentations, des « hélas, mes pauvres », et puisqu’il y en a 7 ou 8 (selon les versions du texte grec), cette tirade a la forme d’une bénédiction, comme les béatitudes qui sont au début de l’Évangile , l’un comme l’autre annonçant une juste façon d’être et le salut de Dieu. Ce n’est donc pas pour condamner que Jésus parle ainsi, mais il parle à la façon des prophètes pour nous ouvrir les yeux, pour aider le roseau cassé à pousser et le lumignon qui fume à éclairer.
Jésus dénonce une hypocrisie. Mais cette comédie que nous jouons dans notre vie n’est que le symptôme d’un mal plus profond, qui est une folie et un aveuglement. Ce mal c’est d’être tellement obnubilé par l’accessoire, par les détails, que l’on en devient aveugles sur l’essentiel. C’est valable pour notre vie de tous les jours, dans notre relation aux autres et dans notre foi. Le problème c’est de tellement tenir à nos doctrines sur Dieu que nous en oublions d’aimer Dieu et de nous laisser surprendre par lui. Notre folie, c’est de tellement vouloir l’unité visible que nous négligeons que Dieu seul peut nous unir dans le respect de la singularité de chacun, comme une poule sous ses ailes. Le problème c’est de tellement faire attention à des broutilles, que nous en oublions la justice, la miséricorde et la fidélité C’est comme de faire tellement attention à la couleur de sa cravate et d’oublier de mettre un pantalon. Le diable est d’être obnubilé parce qui est accessoire.
Ah qui nous délivrera ?
Béni soit celui qui vient et qui est déjà là pour nous.
Amen.

http://marcpernot.net/predications/malheur-a-vous-tristes-hypocrites-matthieu-23.php

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Je n'ai pas eu la patience de remettre de l'air dans le texte qu'un copier-coller a congloméré. Mais ce sera plus clair sur les pages mêmes des sites.

     

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