L'évêque d'Urgell s'est engagé à renoncer à son statut de coprince dans le cas où une loi autorisant l'avortement était adoptée par le Conseil Général (parlement local). Sinon, le coprince serait constitutionnellement dans l'obligation de promulguer la loi.
Si l'évêque d'Urgell devait renoncer, pour lui et ses successeurs, à son statut constitutionnel, cela engendrera une crise politique. Le Président de la République -la France donc- deviendrait l'unique détenteur de pouvoirs qui ne sont pas aussi symboliques que l'on croit.
Les coprinces désignent les membres du Conseil supérieur de la justice, la plus haute juridiction du pays, nomment les membres du Tribunal constitutionnel et disposent même d'un droit de véto relatif aux traités internationaux.
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