Mon premier souvenir de la Marseillaise, c'était dans une école de village en Haute-Saône, j'avais 5 ans. Un samedi de juillet, en fin d'après-midi (en vue sans doute du 14...), la maîtresse nous convie à écouter les "grands" chanter l'hymne dans la classe d'à-côté tenue par son mari.

Quand je dis "chanter", je devrais dire brailler, c'est resté pour moi un souvenir épouvantable (au sens propre du terme) tant j'en fus effrayé... Et je crois que c'est de ce jour que je garde une aversion particulière et irréversible pour la république, que l'étude de son histoire n'a fait que confirmer par la suite.

Et si, aujourd'hui, les jeunes ont oublié les paroles haineuses et sanguinaires de ce chant révolutionnaire, je ne le regrette absolument pas : elles sont le symbole d'un patriotisme dévoyé et pour tout dire imbécile car il nous a valu quelques millions de morts...

Quant à votre "compatriote dijonnais Balbastre", je ne le connais pas (et ne tiens pas à le connaître), car jouer "Ça ira", cet air immonde, dans une église, c'est purement et simplement une PROFANATION et ça s'appelle prostituer son talent !...

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