Un tradi qui sourit ! Merci !

Ces curés qui conspuaient les bourgeois dans les années 50-70, mais qui étaient contents de manger chez le notaire le dimanche ou de bénéficier gracieusement de ses conseils, de sa voiture pour aller se promener avec lui avant la chasse...

Je suis sceptique quand je vois, à moins d'être menacés par des voisins musulmans, des couvents changer, depuis plus de 40 ans, de lieux pour fuir les villes en raison du bruit. Des carmels à la campagne, c'est bizarre, et cela ne permet pas aux jeunes femmes de voir ces carmélites de manière familière.
Les lieux ont une âme pourtant. Les Dominicains de France ont fermé le couvent de Dijon, fondé par Lacordaire, et étaient prêts à en faire autant du premier restauré par le même, à Nancy. Des évêques, même classiques et en soutane, ont abandonné leurs évêchés patiemment achetés après 1905 pour un immonde hlm dans les quartiers où plus personne ne sait qui est l'évêque... Ils ont abandonné leurs cités : Vosges, Haute-Marne, récemment l'évêque de St-Claude a débarqué à Poligny... Faudrait savoir. L'évêque de Vannes dans un faubourg, celui d'Amiens voulut se rapprocher du peuple... Bizarre et pathologique ce refus d'hériter (pas au sens monétaire du terme).

On voit aussi des congrégations faire des travaux, alors qu'on sait qu'elles vont fermer d'ici 20 ans. On se demande parfois où ils trouvent l'argent. Les legs vont fondre plus vite que la banquise, et c'est ainsi. Une église des pauvres pour les pauvres, qu'il vous dit...

Je voudrais lire un article honnête dans La Croix (levez-vous tôt) sur les économes diocésains virés ou mis en justice. J'ai mes listes, uniquement par mes antennes (huit). Imaginez à l'échelle de la France.

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