m'intrigue vraiment.

En France, Malte a des sous et envoie les sous-fifres pour quêter en hiver sur les marchés, pendant que les hiérarques sirotent le Champagne avec des dames sur le retour avec Bernadette Chirac grimée en dame d'honneur, Louis de Bourbon en bailli de je ne sais quoi (aussi ridicule que les Orléans avec le faux-ordre de St-Lazare d'Orléans !). C'est une chose mondaine détestable. Et je suis bien placé pour savoir qu'ils sont prêts parfois à toutes les combines pour parvenir à leurs fins, notamment au sujet de certains immeubles de Paris.

Mes amis romains, qui ont le souci de l'ordre, et pour cause, n'ont jamais rien évoqué au sujet de détournements ou de scandales à venir, même sur le ton feutré et allusif que vous imaginez. Et si j'avais entendu vaguement quelque chose, je n'en dirais rien, pour ne pas divulguer de bêtises ou pour ne rien révéler.
Ils sont de bons catholiques et de vrais romains. L'ordre était vraiment devenu une pétaudière sous le maître déposé (ce que le pape avait déjà fait bien avant François, contrairement à ce qu'on a encore raconté ici et là !). Ils ont peu regretté le départ du cardinal Burke qui fermait les yeux sur l'alcool du maître et son incompétence à gérer une telle institution, son incapacité à parler autrement qu'en anglais. Quand on boit, on se soigne. Ses quartiers de noblesse laissaient même à désirer, contrairement au curriculum de son successeur.
Ces amis m'ont permis d'appeler ici aux prières lors de l'agonie du récent défunt maître avant même que les agences romaines - confinées - ne pondent une ligne là-dessus (si La Croix veut m'embaucher comme correspondant à Rome, je suis preneur et prêt à toutes les compromissions pour changer de métier...).
J'aurais une chose à dire au sujet du conseil souverain. Seuls ceux qui le connaissent comprendront. Inutile de chercher.

J'espère que vous avez lu dans "Nova & Vetera" de cet automne un article brillant et sage d'un confrère historien, prêtre résidant près de Strasbourg, au sujet de l'Eglise qui ne doit pas avoir peur de l'Histoire !

Le pape et Mgr Blaquart n'ont pas la main qui tremble. Benoît XVI et Mgr Fort, si. C'est hélas bien le problème... Les militants de la charité cosmique et les contempteurs des frontières sont bien plus raides et nerveux que ceux qui aiment les limites et privilégient leur troupeau. La fréquentation des livres et l'oraison ne font pas spécialement de bons gouvernants.

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