Vous avez vraiment l'art de cerner une personne dans sa complexité et son excellence. (tant pis pour les gens tristes qui ne vivent qu'au premier degré)
Vous n'avez pas manqué de faire un jaloux, à voir un éconduit qui réagit régulièrement pour attirer mon attention.
Nothomb n'est pas du tout ma tasse sa saké. Je crois que vous vous moquez de moi et j'aime cela.
Macte animo generose puer !
Je le dis à toute fin utile pour vous et tout aficionado aimant de sa hauteur à mordiller mes talons : je suis hélas déjà marié et, quand bien même deviendrais-je veuf un jour, je fus de bien des manifestations parisiennes contre les lois socialistes sur le mariage.
Il faut retrancher vos longs espoirs, si besoin était.
Je retourne à "Sire" de Jean Raspail, dont les connaissances historiques sont souvent bien faibles, et je suis le premier à le regretter. Raspail fait état du sacre de... Clovis. Du coup, c'est vraiment pénible et à la limite de l'insulte faite au lecteur. On sent quand il invente, mais en l'espèce, je ne vois pas pourquoi il ferait exprès de troquer le baptême de Clovis pour un sacre qui n'apparaît qu'au VIIIe s. chez les Francs. Raspail croyait au sacre de Clovis, prenant l'un pour l'autre.
J'avais relevé ici plusieurs erreurs grossières dans son livre "Le roi est mort, vive le roi !". Ce n'est pas la part approximative du roman, ce sont justement des faits historiques qui servent à étayer l'intrigue. ll faut être plus précis qu'Alexandre Dumas et Victor Hugo...
En admirateur de cet écrivain singulier, je fus très déçu par son livre "La miséricorde", dont l'intrigue est encore moins crédible que d'habitude et un peu faiblarde.
J'imagine que Rapsail avait péché le sacre de Clovis chez mon compatriote Mgr Justin Fèvre... Ce dernier a certainement donné la date unique et incontestable du baptême de Clovis (qui est toujours incertaine, et l'on tend même à le faire baptiser tout à la fin de sa vie, mais en tout cas, plus du tout en 496).
Les éditeurs devraient savoir que des relecteurs bénévoles et discrets sont disponibles. Artège n'a jamais fait relire certains ouvrages, dont ceux de Mgr Bux.
Tout récemment, l'abbé Christian Venard dit dans son excellent livre d'aumônier et de para que Mgr Lefebvre fut supérieur des Spiritains puis (!) archevêque de Dakar. Il fallait aussi parler de son vicariat apostolique, puisqu'il s'agissait d'expliquer que cet évêque avait bien connu l'Afrique comme missionnaire. Tout le monde peut se tromper, et j'en suis bien conscient pour moi, mais il faut se faire relire ! Et pas par un journaliste... Un ami liturgiste disait qu'il se faisait relire par un conciliaire de droite et un Lefebvriste de gauche.
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