sou-ouffle de l'Esprit, la barque sur la mer, les fleurs mes amies…
Mon Dieu, que de prières universelles et de chants débiles on a fait en ton Nom !
Et l'aveuglement généralisé ou presque, sous couvert de la vertu d'espérance…
Heureusement qu'un Guillaume Cuchet est lu des évêques, des professeurs de séminaires, des théologiens, des vicaires généraux, des journalistes (et des traditionnalistes qui se piquent d'être mieux formés que les autres).
On devrait lire au réfectoire de La Pierre qui Vire les mémoires de Mgr Deniau, avec interdiction de pouffer et de faire des cauchemars. Oh le brave Père Deniau. Oh le brave Père Moutel…
Deniau fut capable, sous ses airs bonhommes, de mettre en retraite un curé très charismatique de St-Etienne de Nevers qui pouvait encore travailler et de le mettre d'office à la maison St-François, lieu de retraite excentré pour les prêtres du diocèse. Il fallut batailler pour que ce prêtre puisse avoir un appartement en centre-ville et qu'il demeure au contact des gens (les démarches furent faites en dehors de toute aide du diocèse, cela va sans dire). Prêtre en civil, très bon. Je sais, on connaît des diocèses qui ont donné 15 jours à leurs prêtres et aux laïcs pour dégager d'une maison de retraite diocésaine. Ce fut odieux et cela les brisa, les dispersa. Mais le diocèse put vendre le bâtiment pour y faire des logements. Ancien Petit-séminaire durement acquis autrefois. Aucune histoire diocésaine et aucune notice nécrologique de Mgr Guéneley ne l'écriront. Quand ce dernier mourra, on dira, comme à son départ du diocèse, qu'il a fait venir des Bénédictines adoratrices d'Angleterre, alors que tout est dû à son vicaire général ! On ne dire pas non plus qu'il n'a rien fait pour accueillir les chanoines actuels de La Grasse à Auberive (or c'était bouclé !). Honte aussi à ses conseils qui ont dégagé une majorité hostile… L'historien n'aura pas d'archives pour cela, mais seulement la fiabilité relative de la mémoire de quelques-uns, forcément suspecte.
Seuls les témoins ont vu les larmes des prêtres, ont aidé à mettre en carton, ont rassuré les dames âgées perdues, ont écrit un article dans la presse pour plaindre les salariés. Et ce courant catholique donnera des leçons d'aide aux clandestins et aux mal-logés ! Les catholiques n'ont jamais su combien la vente a rapporté et ce qu'est devenu cet argent. Des sous, des sous. Je juge un évêque à la considération qu'il a pour ses vieux prêtres, c'est le seul critère au vu de mon expérience. Il y a les évêques qui mangent dans les presbytères en partageant la simplicité de la chose et en faisant la vaisselle du vieux prêtre qui ne peut plus le faire, et ceux qui ignorent leurs derniers prêtres et comment ils vivent.
Bon, je note qu'aucun des deux ne veut de mes videos magnifiques et édifiantes sur dom Adalbert de Vogüe.