C'était le 27 mars sur kath.be

Le biographe du pape Benoît XVI, l'auteur allemand Peter Seewald, a critiqué la réponse catholique à la pandémie de COVID-19, déplorant "la peur paralysante de ceux qui ont peu de foi".
Il a demandé rhétoriquement: «L'homme ne vit pas uniquement de pain. N'est-ce pas alors l'Eucharistie, la nourriture spirituelle, qui est au moins aussi précieuse que ce que nous achetons à la boulangerie et à la pharmacie?

Seewald a d'abord souligné que la société était désormais au point mort.

"Trop de choses ont suivi leur cours, ont été poussées trop loin, poussées à leur limite", écrit-il.

Il s'est ensuite tourné vers l'état de l'Église, arguant qu'elle montre «la situation de la foi chrétienne dans un drame qui doit ébranler». «Les églises ne sont pas fermées», a écrit Seewald. "Mais il n'y a pas d'adorateurs sur les bancs".

«Les services religieux ne sont pas annulés, mais ils sont interdits par l'État. Cependant, où est le tollé quand même les confessions, l'adoration et les bénédictions ne sont plus possibles? "

Bien qu'aucun évêque n'ait été arrêté, a-t-il dit, "beaucoup d'entre eux semblent enfermés".

On a demandé aux fidèles catholiques de l'Église primitive, pendant la période des persécutions, pourquoi ils se rassemblaient pour la messe, même quand l'empereur l'avait explicitement interdite.

"Sine dominico non possumus", ont-ils répondu.

Le pape Benoît XVI a expliqué le sens de cette citation latine lors d'une homélie en 2005: «Nous ne pouvons pas vivre sans nous réunir dimanche pour célébrer l'Eucharistie. Nous n'aurions pas la force de faire face à nos problèmes quotidiens et de ne pas succomber….. »

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